Montpellier. Blessé par balle : deux agresseurs encagoulés et armés ont traqué le SDF

On en sait plus sur la tentative d'homicide volontaire de la nuit dernière, à Montpellier : la victime, un SDF, avait à ses trousses deux inconnus encagoulés et armés.

Les enquêteurs de la police nationale vont reconstituer le déroulement des faits.
Les enquêteurs de la police nationale vont reconstituer le déroulement des faits. (©Sicop)
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On en sait plus sur la tentative d’homicide volontaire de la nuit dernière, dans le quartier des Cévennes, à Montpellier : la victime blessée par balle, un SDF, avait à ses trousses deux inconnus encagoulés et armés.

Quand vers 23h45, mercredi 27 mars 2024, ce SDF âgé de 18 ans, de nationalité algérienne, qui se trouvait devant le 949 de l’avenue du Professeur Louis Ravas, entre les cités des Cévennes et du Petit Bard, a vu débarquer les deux individus, il a détalé pour grimper jusqu’au 7ème étage d’une résidence et se réfugier dans un appartement qu’il squatte depuis plusieurs semaines.

Les deux agresseurs, le visage caché chacun par une cagoule et dont l’un exhibait une arme à feu, l’ont poursuivi, selon un témoin, qui s’est caché dans l’épicerie de nuit mitoyenne et qui, comme le commerçant, a entendu trois coups de feu.

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Ils ont ensuite assisté à la fuite, à pied, des deux inconnus, tandis que le SDF venait d’être blessé par balle au fessier. Conscient, il était secouru par les sapeurs-pompiers du Sdis 34 et une équipe médicale, puis admis au CHU, où il a subi une intervention chirurgicale ce jeudi 28 mars en matinée pour extraire le projectile, qui n’a pas touché d’organe vital.

Quel mobile ?

Les experts de la police technique et scientifique du commissariat central, qui ont passé au crible les lieux de cette tentative de meurtre par arme à feu, ont récupéré trois étuis de calibre 7.65, placés sous scellés pour les enquêteurs en charge des investigations en quête du mobile.

Il est une certitude au regard du déroulement des faits : la victime était traquée par ces deux individus. Pourquoi ? Les policiers de la Division de la criminalité territoriale -DCT- du Service local de police judiciaire -Slpj- ex-sûreté départementale de l’Hérault- basés au commissariat central de Montpellier vont pouvoir l’auditionner sans doute ce vendredi, sur son lit d’hôpital, s’il consent à témoigner.

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