Collecte nationale des Restos : neuf magasins où donner au pays d’Alençon

La collecte nationale des Restos du cœur, qui a démarré vendredi 1er mars, jusqu’à ce dimanche. Quelques centaines de bénévoles sont mobilisées dans l’Orne.

Christiane et David, bénévoles en place au Carrefour Market de la gare.
Christiane et David, bénévoles des Restos du cœur, interviennent dans l’un des neuf points de collecte du pays d’Alençon. ©L’Orne Hebdo
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Dans le cadre de la collecte nationale, les bénévoles des Restos du Cœur de l’Orne sont présents, jusqu’au dimanche 3 mars, dans neuf magasins au pays d’Alençon.

Besoins en conserves de poisson et produits pour bébé

Depuis vendredi matin, Christiane et David, bénévoles de l’association, récupèrent les dons au Carrefour Market de la gare. Ils seront présents en alternance avec d’autres bénévoles jusqu’à dimanche midi.

« Cette année, nous avons surtout besoin de conserves de poisson, comme du thon ou des sardines, et de produits pour bébés », précise Christiane, investie depuis 12 ans.

Nous laissons le libre choix aux généreux donateurs qui, par exemple, apportent beaucoup de pâtes et de riz. Certains donnent des produits frais. Dans ce cas, nous les distribuerons aux bénéficiaires dès mardi.

Christiane, bénévole des Restos du cœur de l’Orne

Dans quels magasins ?

Ce sont quelques centaines de bénévoles ornais qui sont présents tout le week-end pour la collecte nationale. Sur Alençon et son agglomération, ils sont au Leclerc, au Carrefour, aux trois Carrefour Market, aux deux Lidl et aux deux Aldi. « Nous avons été très bien accueillis par le magasin qui avait installé les tables. Nous avons aussi posé des Post-its dans les rayons au niveau des produits dont nous avons le plus besoin », indique la bénévole. Un point sur la récolte sera fait la semaine prochaine.

Davantage de bénéficiaires

En raison du contexte inflationniste, les Restos du cœur sont davantage sollicités. Pour pouvoir répondre au plus grand nombre, le barème d’attribution a été modifié et certains bénéficiaires se retrouvent non éligibles. « On est passé de neuf points à sept points pour une personne seule », confie Christiane. Des personnes sans domicile fixe ne peuvent plus en bénéficier, car « ils n’ont pas de charges », se désole-t-elle.

« Ce sont 600 familles qui sont bénéficiaires à Alençon et, au moins, 200 bébés dans L’Orne », indique la bénévole. « Il arrive même que certains bénéficiaires donnent lors des collectes ! » 

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