Procès de l’attentat de Strasbourg De Haguenau à Sélestat, une recherche d’arme pleine d’entrain

Les rapports entre le terroriste Cherif Chekatt et Audrey Mondjehi ont continué à occuper la cour d’assises de Paris spécialement composée, lundi 25 mars. Les débats ont notamment porté sur l’activité des deux hommes les semaines et les jours précédant l’attentat du 11 décembre 2018, laissant penser que le principal accusé s’est décarcassé pour procurer une arme au tueur.
Au palais de justice de Paris, Antoine Bonin - 25 mars 2024 à 20:00 | mis à jour le 26 mars 2024 à 07:15 - Temps de lecture :
Christian Hoffmann réside dans le quartier de la Musau à Haguenau, où il a été interpellé en mai 2019. Il a passé deux ans en détention provisoire avant d'être assigné à résidence avec surveillance électronique pendant un an. kobi.jpg
Christian Hoffmann réside dans le quartier de la Musau à Haguenau, où il a été interpellé en mai 2019. Il a passé deux ans en détention provisoire avant d'être assigné à résidence avec surveillance électronique pendant un an. kobi.jpg

Quand Audrey Mondjehi téléphone à Christian Hoffmann en septembre 2018, il est en quête d’une kalachnikov pour le compte de Cherif Chekatt. « Tu vas pas trouver de kalach ici, mais je connais quelqu’un qui en a une factice », lui répond le Haguenovien d’origine manouche. Les deux anciens compères de prison s’accordent pour « carotter » Cherif Chekatt.

Le lendemain à Haguenau, le plan marche comme sur des roulettes. Christian Hoffmann empoche 1 500 euros en vendant une kalachnikov factice qu’il a payée cinq fois moins cher. « J’ai vraiment escroqué Cherif Chekatt », admet « Lindo » à la barre, presque gêné....

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