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ÉDITO - Déficit : "Macron, en économie, c’est les montagnes russes", commente Gernelle

Étienne Gernelle revient sur la politique économique d'Emmanuel Macron, "président chéquier qui soigne les maux du pays à coups de milliards".

Emmanuel Macron, le 7 mars 2024
Emmanuel Macron, le 7 mars 2024
Crédit : CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP
ÉDITO - Déficit : "Macron, en économie, c'est les montagnes russes", commente Gernelle
00:02:25
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Etienne Gernelle
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Le débat fait rage sur les déficits publics comme sur l’assurance chômage, Macron, en économie, c’est les montagnes russes. Depuis une grosse quinzaine d’années, on en a entendu de sa part de toutes les couleurs à ce sujet. Au départ, il était inspecteur des Finances et avait paru à l’époque plutôt libéral pour un haut fonctionnaire. Il était l’adversaire des statuts et des rentes. C’était l’époque du fameux rapport Attali : n’oublions pas, c’est lui qui l’a écrit. Et puis, il a été banquier d’affaires chez Rothschild. Et là, il donnait l’impression d’être un peu plus à gauche, moins avide en tout cas de réformes libérales.
 
Oui, il avait un sens de la contradiction assez développé peut-être. D’ailleurs en 2012, quand il devient conseiller de François Hollande à l’Élysée, il paraît de nouveau libéral. Souvenez-vous, il qualifiait le programme de Hollande de "Cuba sans le soleil". Il y a quand même eu une période de stabilité, lorsqu'il est ministre de l’Économie en 2014, il élabore la fameuse "loi Macron", qui est clairement d’inspiration libérale. Président, en 2017, il continue sur cette voie, il fait des réformes, du travail, de la SNCF, de l’assurance chômage – déjà -, et les dépenses publiques sont à l’époque contenues. Et puis, et puis, il y a eu les "gilets jaunes".

C’est en tout cas la naissance du président chéquier. Il soigne les maux du pays à coups de milliards. Il (re)devient un peu socialiste, et trouve même des accents quasi collectivistes avec la Covid, quand il décrète le "quoi qu’il en coûte". Rendez-vous compte : il se vante à l’époque d’avoir "nationalisé les salaires". En 2022, même s’il ne reniait pas l’esprit "start-up nation" de ses débuts, il assumait l’héritage du "double étatisme, gaulliste et communiste". Aujourd’hui, il retrouve quelques accents libéraux, il est vrai en partie sous la contrainte des déficits. Il fait parfois penser à cette saillie de Pierre Desproges : "J'essaie de ne pas vivre en contradiction avec les idées que je ne défends pas".

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