Depuis qu'il s'est intéressé à cette thématique, Didier Poiteaux avoue faire plus attention à la manière dont il s'habille. Curieux paradoxe ! Et cependant pas tellement tant le vêtement symbolise notre manière de nous présenter au monde. Presqu'une manière de nous définir, de montrer notre appartenance à tel ou tel groupe social. Par conséquent, changer son mode de consommation, c'est changer la manière de se montrer au monde et donc, de changer la perception que nous avons de nous mêmes.
Cette question du paraître, du bon look, des bons codes pour être intégré sont au cœur des problématiques adolescentes. Les jeunes sont la première cible de la fast fashion et de ce modèle économique qui repose sur l'accumulation et la nouveauté. D'où l'intérêt de ce spectacle qui met en lumière la réalité des dégâts causés par cette industrie pour susciter une prise de conscience. Mission complexe car si on les invite à prendre une responsabilité vis à vis de leurs actes d'achat, ils ne cessent d'être confrontés à la publicité, à la mode car tout le système est fait pour eux et est fait pour leur plaire en fait !
► Envie d'en savoir plus sur la genèse et le développement de ce coup de cœur théâtral ? Alors rendez-vous dans Kiosk ce samedi 23 mars à 14 h sur La Première.
"Fast" est à découvrir 28 au 30 mars au Centre Culturel de Bruegel à Bruxelles ainsi que du 9 au 11 avril au Centre Culturel de Verviers.