Laïcité : quand une Toulousaine met mal à l'aise le ministre Jean-Michel Blanquer

Fatiha Agag-Boudjahlat, prof d'histoire-géo dans un collège de Toulouse a interpellé le ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, jeudi 15 février, sur la laïcité.

Fatiha Agag-Boudjahlat, professeure à Toulouse, a interpellé le ministre de l’Education Nationale, dans l’Emission Politique, sur France 2. (©Capture d’écran / France 2 / L’Emission Politique)
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Son intervention n’est pas passée inaperçue. Fatiha Agag-Boudjahlat est professeure d’histoire-géographie dans un collège de Toulouse. Elle était jeudi 15 février 2018 invitée sur le plateau de « L’Émission Politique », sur France 2, pour interpeller le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer sur des questions liées à la laïcité. 

Des certificats de complaisance

La jeune femme, qui est également cofondatrice du mouvement « Vivre la laïcité » et proche de l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, a mis quelque peu mal à l’aise le ministre en évoquant le cas de jeunes filles de 6e, qui présentent des certificats médicaux « de complaisance » en indiquant qu’elles sont allergiques au chlore.

Que faire par rapport à cette situation là sachant que la laïcité est là pour assurer l’égal accès des garçons et les filles à tous les enseignements, qu’ils soient sportifs, culturels, artistiques, et qu’il en va de la sécurité des enfants d’apprendre à nager ?

« Ces problèmes existent »

« Ce que vous venez de dire est exact, il ne faut pas faire comme si ça n’existait pas. », a reconnu le ministre, sans pour autant apporter de solution concrète : « Je ne sais pas comment empêcher un médecin de faire un certificat de complaisance », a-t-il indiqué.

Il a en revanche insisté sur le fait d’avoir créé un conseil des sages sur la laïcité, ainsi que des unités laïcité. Jean-Michel Blanquer a également souligné qu’il souhaitait contrôler des écoles confessionnelles : « il y a une proposition de loi à ce sujet », a-t-il indiqué. 

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Des réactions sur Twitter 

L’échange entre la professeure toulousaine et le ministre a été commenté sur Twitter :

« Je n’ai pas eu toutes les réponses »

À l’issue de l’émission, la Toulousaine, auteur du livre « Le grand détournement », en référence au « Grand remplacement », de Renaud Camus, a réagi sur Facebook : 

Je n’ai pas eu toutes les réponses, j’aurais aimé développer plus le développement du privé confessionnel… pas pu! »

Pour voir la totalité de l’échange entre Fatiha Agag-Boudjahlat et Jean-Michel Blanquer, regardez la vidéo  ci-dessous (à partir de 1h05) : 

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