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Basket. « Le mot indigne, je ne l’accepte pas » : la fin de saison sera très singulière à Cholet... |
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Jérôme Mérignac et Laurent Vila lors de la reprise de la saison, en août 2023. © Archives
Si Jérôme Mérignac, président de Cholet Basket, dit ne pas douter du tout du professionnalisme de Laurent Vila jusqu’à la fin de la saison, le dernier mois de compétition s’annonce tout de même assez atypique dans la configuration actuelle. Le coach va partir dans un climat difficile et alors que son assistant apparaît comme un candidat crédible à sa succession.
À la lecture de la situation, il apparaît que la fin de saison sera forcément très singulière dans les Mauges. Entre un club qui n’a - ou n’aurait - pas fait beaucoup d’efforts pour retenir un entraîneur performant, et ce même coach qui rend une partie des négociations publiques pour justifier son départ et, donc, en placer l’entière responsabilité entre les mains des dirigeants, le climat risque d’être électrique.
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« Des tensions dans un club, il y en a tout le temps. Je fais avec et le club aussi, évacue Laurent Vila. C’est quelque chose qui me touche, forcément, mais ça fait déjà une dizaine de jours que je sais qu’on ne va pas continuer à négocier. Je n’ai pas changé mon comportement par rapport au match de Saint-Quentin par exemple et je ne changerai pas mon engagement de tous les instants dans mon travail. »
« Des revalorisations chaque année »
Jérôme Mérignac dit ne pas douter du professionnalisme de son entraîneur, même s’il n’a pas apprécié la teneur de sa conférence de presse : « Que Laurent dise que notre proposition était indigne, ce mot, je ne l’accepte pas. Il y a eu des revalorisations salariales chaque année, après il y a des primes conditionnés aux résultats, c’est comme ça. Chacun a ses arguments, je ne donnerai pas de chiffres. Laurent était notre priorité, nous nous refusions à prospecter ailleurs avant d’avoir sa réponse, mais à un moment, il nous faut avancer. »
Et préparer l’avenir, qui pourrait s’écrire avec des coaches comme Julien Mahé, Mickaël Hay ou Fabrice Lefrançois, dont le nom semble plutôt en haut de la pile des candidats aujourd’hui. Interrogé sur celui qui est son assistant depuis trois ans, le coach de CB a été très clair : « Fabrice veut devenir entraîneur quand je partirai, ce n’est un secret pour personne. Ç’a été plusieurs fois un sujet de conversation. Je ne suis pas surpris, c’était clair entre nous. »
