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Abbas Attar, le photographe franco-iranien, est né il y a 80 ans

Le photographe, mort en 2018, était célèbre pour avoir immortalisé la révolution iranienne mais aussi pour son travail autour de la religion.
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Il aurait eu 80 ans. Ce vendredi 29 mars, Google célèbre le 80e anniversaire de la naissance d’Abbas Attar, l’un des photographes les plus reconnus de son époque. Né en 1944, dans l’Iran des Chahs, Abbas Attar a passé son enfance en Algérie avant de venir en France par la suite.

Rapidement, il tombe dans le photojournalisme, faisant ses classes durant les Jeux Olympiques de Mexico. Puis, le Franco-iranien s’immisce au plus près des hommes et des femmes, pour montrer la difficulté des peuples à travers le monde. Il se rend ainsi au Biafra, au Bangladesh, au Vietnam, au Chili, en Irlande du Nord, puis en Afrique du Sud. Làbas, il signera l’un e ses clichés iconiques, symbole de l’apartheid régnant dans le pays.

Son début de carrière est marqué par «la couverture des agonies du monde» raconte le magazine Blind. En 1979, il retourne pour la première fois dans son pays natal. En Iran, la révolution islamique a éclaté et a chassé le Chah Reza Pahlavi. Ses clichés, toujours en noir et blanc, sont marqués par son inspiration pour le photoreporter de guerre Robert Capa.

Abbas Attar rejoint ensuite l’agence de photographies de presse Magnum, où il deviendra l’un des photoreporter les plus renommés. Son chef-d’oeuvre restera son recueil Alla O Akbar consacré à sa traversée de 29 pays musulmans pour y photographier une «vague de passion religieuse» provoqué par le Mollah en Iran. Pourtant athée la religion ne le quittera jamais. Après l’Islam, le judaïsme, le christianisme et l’Indouisme passeront aussi derrière son objectif.

Le photographe s’est éteint le 25 avril 2018. Il avait 74 ans

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