Dans une vidéo publié ce soir, Romain Molina s’est posé la question de savoir, des suites des “affaires” récentes au niveau financier, comment la DNCG avait pu valider le budget bordelais, et même le passage de mi-saison cet hiver, sans prendre de sanction.

« Les Girondins ont des problèmes financiers depuis quelques années, mais jamais à un tel niveau. Cela pose une question majeure : comment la DNCG a-t-elle pu valider sans aucune sanction, le passage hivernal des Girondins ? On rappelle qu’ils avaient obtenu quelques délais, comme souvent, et il n’y avait aucune sanction. Alors que, manifestement, Bordeaux n’a pas l’argent pour terminer la saison. Alors, quand je dis pour terminer la saison, cela signifie que dans l’apport de Gérard Lopez ou un nouveau prêt, il n’y a pas assez. Les caisses du club n’ont pas assez pour supporter les salaires, donc comment la DNCG a-t-elle pu valider et faire une nouvelle fleur à Bordeaux ? Ce n’est pas possible que le bilan bordelais puisse être validé sans encombre par la DNCG. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, tu as un championnat qui est faussé car clairement Bordeaux n’avait pas l’argent pour terminer la saison. Alors, peut-être qu’ils ont dit qu’il allait y avoir un apport, qu’ils ont dit qu’il allait y avoir un actionnaire minoritaire… Là, c’est trop grave, on dit qu’on a rationné les rouleaux de papier toilette, qu’il y a des gens qui ne sont pas payés dans un club de Ligue 2 qui a le plus gros budget de Ligue 2, l’équipe féminine est complètement abandonnée… C’est une honte et un scandale ».

Romain Molina ajoute cependant qu’il n’y a pas que Gérard Lopez à pointer du doigt.

« Maintenant, il serait beaucoup trop facile de pointer Gérard Lopez du doigt, car il ne faut pas oublier tout ce qui s’est passé depuis des années depuis le rachat… On a englué Bordeaux dans un cycle infernal, et on a mis un pansement sur une hémorragie. On fait des numéros de communication… Pas que Gérard Lopez, c’était déjà le cas du temps d’M6, à GACP je n’en parle même pas… Chaque année, sportivement, on assiste à un déclin de plus en plus croissant, et surtout financièrement on te fait croire que… ».