Sérent/Le Gros-Chêne : le laboratoire Caron s'agrandit

Le laboratoire Caron, situé sur la zone du Gros-Chêne, ne connaît pas la crise. Bien au contraire... L'entreprise agrandit même ses locaux pour répondre au surcroît d'activité.

Voir mon actu

TDC-Caron-labo1.jpg

Spécialisé dans le conditionnement des compléments alimentaires, le laboratoire Pierre Caron, dirigé par Jean-Christophe Caron, a fait du chemin depuis sa création en 2002.

Des plantes à la pépinière

Un bout de chemin de quelques centaines de pas tout d’abord en octobre 2006 quand la société quitte la pépinière de Sérent pour s’installer quelques mètres plus loin.

Manquant de place, passant de 7 à 20 salariés, augmentant ses commandes, l’entreprise avait besoin de plus de place.

« La situation était idéale. A la fois à la campagne et à proximité de la quatre voies », souligne le patron Jean-Christophe Caron, ingénieur de formation qui s’est spécialisé dans les extraits végétaux et compléments alimentaires après un séjour au Burkina-Faso.

Agrandissement

« Rien qu’au premier trimestre 2015, l’activité a progressé de 35 %. Nous manquons de place pour le stockage et le conditionnement. »

Doublant sa surface actuelle, le laboratoire pourra, par la même occasion, réaménager les bureaux, car ils datent de 2006.

« Depuis, nous avons recruté. Nous sommes 24 à occuper cet espace. Un nouvel agencement des lieux est programmé », annonce-t-il.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Débutés courant novembre, les travaux s’achèveront en deux phases. La première pour début avril concerne la partie stockage. La seconde pour fin mai est liée au conditionnement.

Le chef d’entreprise poursuit : « On en profite également pour acquérir du matériel. »

Investir dans l’humain

Spécialisé dans le secteur du complément alimentaire, le laboratoire Pierre Caron se démarque par ses innovations.

Pour cela, le chef d’entreprise a beaucoup investi… dans l’humain : « Le pôle recherche et développement et le pôle qualité et commercial sont des éléments clés. La matière grise est indispensable. Notre progression est liée à cela. Il faut par exemple gérer l’export qui représente 3 % de notre activité et que l’on souhaite particulièrement développer cette année. »

Difficulté de sommeil. Minceur. Amélioration de la qualité de la barbe… Les demandes sont nombreuses et la réponse adaptée.

Une réponse sur-mesure

Le client prend contact pour créer un produit et donne un cahier des charges. Les têtes chercheuses de l’entreprise entrent alors en action.

« Nous devons dans un premier temps lister les matières premières et les dosages. Puis vérifier la teneur minimale d’actifs, de plantes. »

Le laboratoire doit veiller à ce que les matières premières soient autorisées sur le marché français. « Il y a des plantes qui sont autorisées en France, d’autres seulement dans quelques pays d’Europe, hors la France et enfin, des produits considérés comme « mangeables » hors de l’Europe et pas chez nous. »

Pour chaque complément, les équipes du laboratoire doivent donc faire valider le tout par les services des douanes.

C’est ensuite que peut commencer la production.

Au laboratoire, nous prenons tout en charge. De la conception du produit à la production en passant par le packaging.

Qualité et certification

Un suivi apprécié par les clients dont les produits sont fabriqués en France. Un made in France qui reste un gage de qualité selon Jean-Christophe Caron.

« Depuis trois ans, nous possédons une nouvelle certification qui garantit la sécurité alimentaire. Un gage supplémentaire de la qualité de nos produits. »

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

Dernières actualités

Le Ploërmelais

Voir plus
Le Journal jeudi 25 avril 2024 Lire le journal
Le Ploërmelais, Une du jeudi 25 avril 2024