Les Celtics matent les Pelicans et renouent avec la victoire en Louisiane (104-92)

Le 31 mars 2024 à 06:54 par Julien Vion

Brown Tatum Boston Celtics 31 mars 2024
Source image : NBA League Pass

Dans le choc de la nuit, on a d’abord cru que Boston était toujours malade. Mais après douze minutes poussives, le groupe de Joe Mazzulla a déroulé son basket pour éteindre les Pelicans. Incapables de stopper l’infernale machine verte, Zion Williamson et ses coéquipiers ont sombré en seconde période. 

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Déjà assurés de terminer en tête de la Conférence Est depuis environ 1000 ans, les Celtics étaient plutôt apparus en dilettante cette semaine. Deux revers consécutifs face à des Hawks décimés par les blessures, dont un buzzer assassin de Dejounte Murray, et 120 points encaissés à chaque fois. En déplacement en Louisiane, l’objectif était d’éviter d’enchaîner trois défaites pour la première fois de la saison.

De leur côté, les Pelicans continuent leur chasse vers la 4è place à l’ouest, alors que Brandon Ingram est toujours sur la touche. Dans le short des Clippers depuis quelques semaines, ils sentent aussi le doux souffle des Mavericks dans leur nuque. À l’Ouest c’est toujours la jungle, et chaque match compte triple.

Mais dans le premier quart-temps, New Orleans était plus proche de l’aigle royal en pleine chasse que du pélican qui barbote. Dans le sillage d’un Zion Williamson intenable, NOLA commence bec et griffes dehors, prêt à faire son nid dans la raquette des vVrts. Avec sa panoplie de and-ones, gros tomars en transition et autres lay-ups musclés, le frigo monté sur ressorts fait rugir le Smoothie King Center. Et si même C.J. McCollum détruit les arceaux, la soirée s’annonce sympathique.

CJ MCCOLLUM WHAT IN THE WORLD?!?!?!?! pic.twitter.com/Ya32vrAdmp

— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) March 30, 2024

Pendant ce temps-là, la défense des Celtics est en Edge ou en 3G+, et décide de laisser Herb Jones complètement ouvert dans le corner droit. 4/4 de son sweet spot, Mazzulla tire la tronche. L’agressivité des Pels les propulse rapidement en tête, dans un match aux duels rugueux dont l’intensité monte rapidement d’un cran. Mais même quand l’attaque est mal embarquée, un tir compliqué de Brown ou Tatum vient sauver le mise, et Boston n’est jamais bien loin au score.

Énorme contre de Porzingis à cinq secondes de la pause, bombe de Derrick White au buzzer depuis le parking de Balaruc-les-Bains, et les verts mènent de 2 points en rentrant aux vestiaires. Alors que New Orleans semblait en maîtrise, la machine adverse s’est mise en route. Le divin chauve donne même aux siens leur premier lead du match.

DERRICK WHITE FROM DEEP AT THE HALFTIME BUZZER 🎯

Celtics take a 59-57 lead into the break on NBA TV.

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Dans le troisième quart-temps, New Orleans était plus proche du pélican qui barbote que de l’aigle royal en pleine chasse. Dans le sillage d’un Zion Williamson muselé (5/5 au tir à l’entame, puis une sale série à 1/8 ensuite), NOLA s’écroule. Boston gagne la bataille de l’envie et la raquette change de propriétaire. Porzingis envoie 4 contres autoritaires et la paire Horford – Tillman prend bien le relai quand le Letton se repose cinq minutes.

Le Pélican est perdu et ne parvient plus à retrouver son panier. Seulement 11 petits points dans le quart-temps, même les tirs faciles se rentrent pas. Orphelins de la polyvalence offensive d’un Brandon Ingram, ils ne montrent aucune créativité pour répondre aux ajustements de Mazzulla. Patatras en Louisiane, l’énergie est en panne sèche.

Comme souvent, les Celtics ne forcent rien pour imposer leur loi. Tatum (23 points), Porzingis (19 points) et Brown (17 points) se partagent le travail pour faire gonfler l’avance. Quand Payton Pritchard pointe le bout de son nez pour arracher un rebond offensif du haut de son mètre 02, on comprend comment la soirée va finir. Tout est trop facile.

On lève tout de même un sourcil à quelques minutes du terme, quand NOLA montre une petite réaction d’orgueil sous l’impulsion de McCollum (24 points). Mais c’est trop tard pour faire douter les leaders de l’Est. Un dagger de Derrick White au bout de l’horloge des 24 scelle la rencontre, sans doute un beau résumé de la régulière des verts. Tranquille comme Baptiste, ils sont venus, ont vu, ont vaincu. Score final 104 – 92.

Malgré une belle entame, les Pelicans ont montré leurs limites offensives en seconde période. Et attention, car… l’ombre de Luka Doncic et des Mavs est de plus en plus grosse au classement. Boston ? Ça déroule, et c’est redevenu sérieux après une semaine compliquée.