La réputation de Vincent Bolloré n’est plus à faire en matière de reprise et de réorientation d’entreprises de médias.
Qu’il s’agisse d’une chaîne de télévision ou du Journal du dimanche, le milliardaire breton ne fait pas dans la dentelle pour atteindre son objectif : il a beau s’en défendre – encore récemment devant une commission d’enquête parlementaire –, il cherche manifestement à rassembler le camp conservateur et l’extrême droite pour les porter au pouvoir en France.
Et Isabelle Saporta, directrice de Fayard, maison d’édition parisienne appartenant au groupe Hachette de Bolloré, a pu constater par elle-même à quel point le milliardaire était inflexible.
Ironie de l’histoire, Saporta devait elle-même son ascension chez Fayard au lien d’amitié entre Vincent Bolloré et Nicolas Sarkozy – et surtout à la soif de vengeance de ce dernier. L’ancienne directrice, Sophie de Closets, a en effet été poussée vers la sortie après avoir soutenu la publication de plusieurs livres explosifs sur l’ancien président de la République. Bolloré y a perdu plusieurs auteurs à succès, qui ont choisi de suivre l’éditrice chez Flammarion. Et il
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