DéfaiteLa justice confirme la dissolution de l’asso d’extrême droite La Citadelle

Lille : La justice confirme la dissolution de l’association d’extrême droite « La Citadelle »

DéfaiteLa Citadelle, association d’ultra-droite, a perdu une nouvelle bataille pour sa survie, le Conseil d’Etat venant de valider sa dissolution, prononcée le 7 février dernier
Huit ans après son ouverture, le conseil d'Etat a validé la dissolution de l'association identitaire lilloise, la Citadelle (illustration).
Huit ans après son ouverture, le conseil d'Etat a validé la dissolution de l'association identitaire lilloise, la Citadelle (illustration). - M.Libert / 20 Minutes / 20 Minutes
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Huit ans après son installation rue des Arts, à Lille, l’association identitaire La Citadelle ainsi que le bar éponyme n’ont jamais été aussi près d’être rayés de la carte. Officiellement dissoute par décret ministériel le 7 février dernier, l’association avait tenté de contester cette décision en référé devant le Conseil d’Etat. Peine perdue, sa requête a été rejetée, mardi. La Citadelle restera donc dissoute dans l’attente d’un jugement sur le fond qui pourrait, ou non, signer son arrêt de mort définitif.

Le 7 février dernier, donc, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se félicitait de la publication du décret entérinant la dissolution de l’association d’ultra-droite La Citadelle. Et Martine Aubry, la maire de Lille, de le remercier, elle qui se battait depuis 2016 pour bouter les identitaires hors de sa ville.

« C’est une excellente chose pour la République »

De son côté, l’association avait initié un recours en référé en urgence devant le Conseil d’Etat pour annuler sa dissolution. Entre autres arguments, La Citadelle exprimait « un doute sérieux quant à la légalité de la décision », dénonçait une « atteinte grave et immédiate à la liberté d’association » et se plaignait que les propos de son président, retenus comme arguments à charge, « ont été déformés ».

Le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté la requête de La Citadelle. Le magistrat souligne notamment que « les représentants de l’association ne contestent pas, pour l’essentiel, l’exactitude des éléments de fait sur lesquels s’appuie le décret » qu’ils contestent. A savoir les propos que Gérald Darmanin estime discriminants, racistes ou xénophobes, publiés sur les réseaux sociaux de l'association et de son président.

« C’est une excellente chose pour la République », a réagi le ministre de l’Intérieur sur X. De son côté, le président de La Citadelle a affirmé auprès de l’AFP qu’il avait « bon espoir » de l’emporter sur le fond.

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