Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste

Cynthia Fleury lors d'une session photo de novembre 2023 ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
Cynthia Fleury lors d'une session photo de novembre 2023 ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
Cynthia Fleury lors d'une session photo de novembre 2023 ©AFP - LIONEL BONAVENTURE
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La notion de dignité s’est imposée au cœur de notre société, aux côtés de celles de liberté, d’égalité et de fraternité. C’est avec ce postulat de départ, la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury questionne notre État social et notre démocratie

Avec

Santé, logement, éducation ... Les travailleurs sociaux demandent à pouvoir faire dignement leur métier. Alors que la notion de dignité s’est imposé ces dernières années au cœur de nombreux débats de société (discriminations, travail, condition animale…), de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les atteintes à la dignité dans les hôpitaux, les collèges, les EHPAD ou encore les prisons.

Le combat pour la dignité est un combat politique selon Cynthia Fleury. Dans son ouvrage « La Clinique de la dignité » paru aux éditions du Seuil en 2023, elle retrace l’émergence de cette notion dans notre monde moderne au travers des mouvements sociaux, des Printemps arabes à Black Lives Matter.

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Or, le sentiment d’indignité est dangereux car il peut mener au ressentiment. Cynthia Fleury fait le lien entre le ressentiment et l’abstentionnisme ou le vote extrémiste. Redonner corps à l'État social et réinventer une démocratie plus participative devient dès lors urgent.

Nous en parlons ce soir avec Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, Professeur de la chaire Humanités et Santé au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de philosophie à l'hôpital Sainte-Anne, autrice de " La Clinique de la dignité" (Seuil, 2023), de “ Ci-gît l’amer. Guérir du ressentiment” (Gallimard, 2020) et co-auteure de “ Ce qui ne peut être volé. Charte du Verstohlen” (Gallimard, 2022), parmi d'autres.

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