Denise Campbell Bauer, ambassadrice des États-Unis en France, était ce lundi 15 avril 2024 en déplacement dans la Manche. Entretien.
Actu : Pourquoi avoir choisi d'arpenter cette Voie de la Liberté qui traverse la France ?
Denise Campbell Bauer : Nous avons une forte histoire commune. Je suis déjà venue à maintes reprises en Normandie mais c'est un formidable privilège de pouvoir emprunter cette Voie de la Liberté. C'est l'occasion de reconnaître l'importance de l'engagement de nos soldats, de l'engagement de la résistance. De reconnaître les efforts communs consentis entre alliés.
Vous êtes ce lundi dans le Cotentin sur les traces des soldats qui ont débarqué en juin 1944. Ce mardi vous serez à Saint-Lô, mercredi à Saint-James et Rennes pour finir votre périple à Reims après d'autres étapes en France. C'était important de montrer votre présence ?
D.C.B. : La France est notre premier allié. Nous avons combattu ensemble, et nous sommes toujours alliés. Et nous pensons déjà à la jeune génération. Nous avons engagé un travail auprès des étudiants pour nous assurer que ce partenariat et cette histoire commune perdurent.
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« Nous avons des plans »
Nous allons bientôt célébrer le 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Ce sera un moment important pour les États-Unis ?
D.C.B. : C'est toujours un plaisir d'être en Normandie. Nous serons bien sûr présents lors des commémorations du 6 juin. Mais nous prendrons part à toutes les commémorations autour de cette date si importante qui marque le 80e anniversaire de la Libération. Nous nous attendons à recevoir pour cet événement près de 150 vétérans en provenance des États-Unis. De nombreux Américains et dignitaires sont excités à l'idée de venir en Normandie.
Il est question de la venue en France de cinq anciens chefs d'État américains (Barack Obama, Donald Trump, Bill Clinton, George Bush et Jimmy Carter). Avez-vous confirmation ?
D.C.B. : Au moment où je vous parle, nous savons simplement qu'il y aura une forte présence des États-Unis, ici, en Normandie pour les commémorations. Tant de gens se sentent concernés par notre relation avec la France et notre histoire commune... Tout le monde a envie de venir et de reconnaître notre amitié. Tout le monde travaille pour le moment à l'organisation. Nous avons des plans et le moment venu, nous vous tiendrons informés.
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