Un hiver nucléaire iranien en Israël refroidirait aussi les Palestiniens<!-- --> | Atlantico.fr
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La mosquée d'al-Aqsa à Jérusalem, sauvée d'un missile iranien par l'Iron dome israélien.
La mosquée d'al-Aqsa à Jérusalem, sauvée d'un missile iranien par l'Iron dome israélien.
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Gribouille à neutrons

Les ayatollahs veulent atomiser Israël pour installer la Palestine à la place. Les premiers dix ou quinze mille ans du nouvel Etat seraient sans doute difficiles...

Hugues Serraf

Hugues Serraf

Hugues Serraf est écrivain et journaliste. Son dernier roman : La vie, au fond, Intervalles, 2022

 

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Que les ayatollahs souhaitent la destruction d’Israël n’est pas d’une grande originalité. Il y a un tas de gens qui souhaitent la disparition d’Israël pour diverses raisons, du Hamas à Daesh, d’Ersilia Soudais à François Burgat, et, après tout, à chacun son rêve. Moi-même, c’est sur un petit mas provençal et un gros best-seller que je fantasme à l’occasion. Qui sommes-nous pour juger ? 

Ce qui est curieux toutefois, c’est que leur désir d’annihilation soit justifié par la « cause palestinienne ». Car ils en feraient quoi au juste, les Palestiniens, de l’Hiroshima puissance 10 dont les barbus leur remettraient les clés si le reste de la planète les laissait seulement achever leur programme nucléaire tranquillement ?

Pas grand-chose on suppose. Pas pour les premiers dix ou quinze mille ans en tout cas. D’autant plus que dans cette région grande deux ou trois Seine-et-Marne, un Armageddon atomique made in Téhéran distinguerait sans doute assez mal le bon Palestinien du méchant sioniste. Il ne resterait plus grand monde pour venir s’étriper entre le « mur des lamentations » et la mosquée al-Aqsa construite juste au-dessus.

Une mosquée d’ailleurs incidemment (et miraculeusement ?) sauvée du désastre par l’Iron Dome de Tsahal, les missiles de l’attaque de samedi n’ayant pas non plus été fichus de distinguer le troisième lieu saint de l’islam d’une vulgaire base militaire…

Salomon, un personnage biblique reconnu par la tradition musulmane (et accessoirement roi d’Israël bien avant 1948), lorsqu’il faisait son Saint-Louis sous un olivier, avait proposé à deux femmes se disputant un enfant de le couper en deux pour qu’elles puissent en garder une moitié chacune. Il avait évidemment fini par attribuer 100 % du gosse à celle qui avait refusé le deal, mais s’il y a une leçon de théologie de cuisine à tirer de cette affaire, c’est que le régime des mollah manque passablement d’esprit pratique. En plus du reste.

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