L'ancien ministre et toujours sénateur a été reconnu coupable de complicité d'abus de biens sociaux et de complicité de recel dans l'affaire Sofremi. Il a toutefois été relaxé dans les deux autres dossiers de corruption pour lesquels il était jugé, celui du casino d'Annemasse et dans celle du pot-de-vin de Alsthom.
La condamnation apparait plus légère qu'attendue.
Jeudi, quatre ans de prison, dont deux ferme et 200 000 euros d'amende avaient été requis contre Charles Pasqua, ainsi que l'interdiction de ses droits électifs.
"C'est peut-être une condamnation avec sursis - nous verrons ce que nous en ferons - mais c'est aussi deux relaxes de plus", s'est
réjoui celui qui avait été ministre de l'Intérieur de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995.
Celui qui est toujours sénateur et bénéficie à ce titre d'une immunité parlementaire, peut se pourvoir en cassation.
T.N.