Christian Estrosi veut "relancer la filière pêche" pour les cinq derniers pêcheurs de Nice

À Nice, il reste encore cinq pêcheurs professionnels et, depuis 2021, ils réclament une meilleure considération de leur travail. Cette semaine, la Ville de Nice a fait un premier pas vers eux. Un nouveau local a été mis à la disposition des pêcheurs dans l'ancien poste de la police municipale. Ils pourront y déposer leurs affaires, ce sera également le siège de la prud'homie de pêche, à savoir la communauté des patrons pêcheurs.

La pénibilité, au cœur des discussions

Grâce à ce local, les pêcheurs auront de quoi ranger leurs filets et hameçons. Et en sécurité. "Nous avons l'opportunité de relancer une vraie filière pêche mais il faut leur donner les moyens de refaire d'un métier qui était une grande tradition niçoise, un métier moderne qui donne envie aux jeunes", assure Christian Estrosi.

Yvan Besker, président de la prud'homie, se réjouit de ce nouveau local et de ce siège mais aussi de la volonté politique envers la filière. "On fait la vente -au cul du bateau- ça n'existait pas il y a dix ans. Tout comme la vente d’oursins ou de produits à emporter. On arrive enfin à avoir tout ce dont on a besoin", détaille-t-il.

"Notre métier : c'est 80 à 90% de manutention. On est tout le temps en train de déplacer une caisse pour l'emmener d'un endroit à un autre. On voudrait plus de facilité dans le travail. J'ai l'impression que la Ville veut nous aider mais on attend les prochaines étapes", indique Loïc qui, comme les autres pêcheurs, se dit satisfait mais il attend la concrétisation de ces annonces.

En plus de ce local, le quai sera sécurisé. Des aménagements qui devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.