Boulogne : l’inauguration en liesse du Pôle raquettes permet toutes les ambitions
En quelques années, le tennis boulonnais a changé d’ère. Il y a 5 ans, la ville avait un club qui prenait l’eau, comme le rappelait le taquin Henri Leconte, parrain du nouveau complexe. « Aujourd’hui, un riverain m’a dit que le Pôle raquettes valorisait le quartier », sourit l’ambitieux Franck Paque, président du TC Boulogne. Ajoutez-y un champion (le n°1 nordiste Terence Atmane) et des grands événements (deux venues de l’équipe de France féminine en moins de deux ans) qui en font la capitale régionale du haut niveau, loin devant Lille, obligée de se contenter de Challengers depuis que la Coupe Davis a quitté le Grand Stade.
Pour valider tout ça aux yeux de tous, Boulogne avait besoin de marquer le coup. Ce fut le cas samedi avec une affluence record pour une inauguration. Symbole de la place qu’a prise le club, étaient présents le président de la Fédération Gilles Moretton, son trésorier et divers présidents de Ligue. Mais aussi moult entrepreneurs. « On tournait symboliquement la page ce jour-là d’une vie antérieure. Si nous n’avions pas effectué les travaux, Ciaran aurait détruit définitivement notre site », poursuit Paque, forcément ému d’un tel soutien.
« Étonné, je le suis oui et non, il y avait une telle attente sur le territoire de ce site que tout le monde venait fêter ce beau projet. J’ai ressenti beaucoup d’émotion de voir les sportifs du coin présents, c’est une reconnaissance. Énormément d’élus (NDLR : Frédéric Cuvillier, Olivier Barbarin, Raphaël Jules, Mireille Hingrez-Cereda et on en oublie) étaient là, on a réuni les politiques autour du sport. On vient de construire le club des 50 prochaines années pour nos enfants. »
Pour le grand public, c’est la promesse de nouvelles activités. Si le padel cartonne chaque soir (pour qui passe devant), « on finalise le traçage du badminton et du pick and ball. Ces deux sports seront proposés sur le court de tennis en dur mitoyen des padels sur certains créneaux horaires avec des filets roulants. » Et comme d’habitude, au TCB, on ne s’interdit pas l’ambition. « On verra comment ça prend. »
