Bellingham : « Ancelotti me donne la liberté de m’exprimer sur le terrain » | OneFootball

Après un nul spectaculaire 3-3 à l’aller, le Real Madrid retrouve Manchester City, demain à 21h à l’Etihad Stadium, pour le match retour où tout reste à faire. Jude Bellingham a répondu aux questions des journalistes avant cette rencontre.

Bellingham sur ses sentiments avant le match : « Je suis un peu plus nerveux à ce sujet qu’au sujet du match. Ce sont les matches qu’un joueur du Real Madrid veut jouer. J’ai hâte d’y être ».

Vivre en Espagne : « Je me sens reconnaissant chaque fois que je porte l’emblème du Real Madrid sur ma poitrine. Je peux mettre à profit mon expérience. Jouer à l’étranger est une bonne idée pour les joueurs anglais.

Ses performances après ce qui s’est passé à Valence : « J’ai très bien commencé la première moitié de la saison. La blessure contre Girona m’a tué parce que j’étais très gêné. J’ai marqué un bon but à Valencia et j’ai été suspendu. Ces deux derniers mois, mon rôle a changé, j’ai dû changer des choses et cela ne me dérange pas ».

Bellingham sur le racisme : « Nous y sommes habitués. Je ne savais pas ce qui s’était passé avec Tchouaméni. Il faut punir cela parce que c’est horrible de vivre cela. Les gens doivent faire plus, c’est déjà arrivé avec Vinícius. Ce n’est pas juste, ces joueurs vont leur manquer quand ils ne veulent pas jouer. Je connais les joueurs et personne ne mérite cela. Vous devez faire appel et c’est quelque chose que vous devez gérer, mais ils doivent s’occuper davantage de nous.

Message à ceux qui n’ont pas confiance : « Je ne parie pas, je ne sais pas qui sont les favoris. C’est plus un bruit extérieur, nous sommes forts à l’intérieur du vestiaire ».

Bellingham sur sa relation avec Vinícius et Rodrygo : « En général, nous avons une très bonne relation avec tous les garçons. Quand je suis en contact avec eux, c’est merveilleux, mais le reste de nos coéquipiers nous facilite grandement la tâche.

Avez-vous envisagé de rejoindre Manchester City à un moment donné ? « J’ai discuté avec de nombreux clubs lorsque j’étais à Dortmund. C’était difficile à gérer et ma famille m’a beaucoup aidé. Mais quand Madrid m’a appelé, je n’ai pas réfléchi à deux fois. C’est pourquoi j’ai pris ma décision.

Que représente Carlo Ancelotti pour Jude Bellingham ? : « Je dirais qu’il est l’entraîneur qui m’a donné le plus de pouvoir. Il me donne la liberté de m’exprimer sur le terrain. Il vous met à l’aise et je pense qu’il a été merveilleux de me laisser m’adapter à l’équipe. C’est la première fois que je joue en tant que numéro 10 et c’est grâce à lui ».

Changements tactiques au cours de la saison : « Quand il y a beaucoup de blessés, il faut adapter les choses. L’entraîneur essaie de changer les choses et cette année, cela a fonctionné. Parfois, ce sont de petites choses auxquelles il faut s’habituer. Au match aller, j’ai dû m’adapter pour avoir plus d’impact ».

Les armes du Real Madrid pour demain : « Cela n’a pas de sens de penser aux individus. Nous devons attaquer et défendre en équipe. Nous devons être courageux et prêts à jouer notre jeu. Nous devons faire quelques ajustements, mais nous avons la confiance nécessaire ».

Bellingham à propos du match de l’année dernière : « J’ai parlé aux gars du match de l’année dernière. C’était très dur. J’en ai fait l’expérience moi aussi, mais il faut comprendre que c’est un nouveau match.

Bellingham sur le match de demain : « Nous attendons de l’équipe qu’elle gagne. Nous devons bien jouer. Je dois avoir un impact important sur le jeu et essayer d’aider. Nous sommes une grande équipe et nous devons le montrer demain.

Est-il inquiet de ne pas marquer ? : « Je suis inquiet si je ne marque pas et que l’équipe ne gagne pas. J’aime marquer des buts et quand vous êtes dans un bon rythme, vous ne voulez pas vous arrêter. Je ne m’attendais pas à marquer autant de buts ici. Quant à mon défi, je ne suis pas du genre à m’en fixer un. J’ai toujours dit que je voulais commencer par un but et j’en ai déjà marqué 20. J’espère continuer à marquer.

Propos recueillis par Guillaume Pomade