Le processus de recherche de repreneur initié par l’administrateur judiciaire, n’a débouché sur aucune offre de reprise. Le tribunal de commerce de Rennes a donc prononcé la liquidation de la SCOM au 30 novembre au soir, le temps pour l’entreprise de terminer les dernières fabrications.
L’entreprise a été créée en 1984 par Yves Jacq sous forme de coopérative. Elle fabriquait des charpentes métalliques, principalement pour des bâtiments industriels, dans le Grand Ouest et plus particulièrement les départements limitrophes, dans un rayon de 150 km autour de Louvigné-du-Désert.
Les exercices 2015 et 2016 ont été difficiles pour la SCOM en termes de rentabilité. Les conditions du marché de la construction de bâtiments industriels en général et d’ouvrages métalliques en particulier, ne sont pas favorables actuellement, avec une concurrence importante », indique la direction.
En début d’année 2016, un ajustement de l’effectif avait été rendu nécessaire pour s’adapter à la baisse d’activité, avec sept départs volontaires. La SCOM employait encore 20 personnes jusqu’à la liquidation.
Dans un premier temps, les 20 salariés vont être licenciés.
Les dispositifs existants pour accompagner le personnel vont être mis en place dans les semaines qui viennent, précise la direction. Les salariés sont assez qualifiés, en mécanique, tôlerie, soudure… La plupart d’entre eux ont commencé à chercher un nouvel emploi. Certains ont des perspectives de retrouver un emploi en début d’année avec des contacts avancés, quelques-uns sont proches de la retraite ».
En l’absence de repreneur, le mandataire judiciaire va procéder à la vente des actifs. Les bâtiments et le matériel de la SCOM seront vraisemblablement vendus aux enchères.
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