Fontainebleau. Non autorisé, le spectacle de Monster Trucks aura quand même lieu

Si la mairie et l'agglo n'ont pas donné leur autorisation et porté plainte, les premières séances du spectacle de Monster Trucks auront lieu, le temps que le tribunal statue.

Les premières séances ont pu se tenir, malgré le référé lancé par la mairie et la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Les premières séances ont pu se tenir, malgré le référé lancé par la mairie et la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau ©YV/RSM77
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Impossible de pas remarquer les grands panneaux d’affichage, ainsi que les impressionnants camions stationnés le long des axes rapides entre Melun, Fontainebleau et Nemours (Seine-et-Marne) : l’arrivée du Monster Truck Show sur le plateau scolaire du stade Philippe-Mahut n’est vraiment pas passée inaperçue.

Au programme, des cascades, du show, et une idée de sortie au coeur des vacances scolaires. Seulement voilà : cette installation n’a pas reçu l’autorisation des autorités. La veille du premier show, prévu ce vendredi 12 avril à 16 h, la commune de Fontainebleau publiait un communiqué sur ses réseaux sociaux, mentionnant « qu’aucun contrôle de sécurité et de conformité des infrastructures accueillant du public n’a été effectué. Cette installation n’a été autorisée ni par la ville de Fontainebleau, ni par la communauté d’agglomération, propriétaire du terrain ».

« Nous avons porté plainte pour occupation illégale et notre avocat a déposé un référé, explique Pascal Gouhoury, président de l’agglomération. Il a fallu intervenir pour faire enlever les gros véhicules qui bouchaient certains axes, parce qu’ils en ont mis partout. Maintenant, on attend les nouvelles du tribunal ».

Pas d’intervention avant la semaine prochaine

Le référé n’aura pas d’effet immédiat, et les premières séances prévues tous les jours à 16 h, et dimanche à 15 h, devraient pouvoir se tenir : « C’est le tribunal qui va statuer, et une expulsion ne pourra pas avoir lieu avant la semaine prochaine, confirme le sous-préfet Thierry Mailles. Sur ce sujet, la sécurité de l’installation est de la compétence de la mairie. C’est pourquoi le communiqué de la ville a bien précisé qu’ils n’avaient pas donné leur accord ».

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En attendant que la tribunal statue, les premières séances devraient donc avoir lieu. Reste à savoir si la force publique aura le temps d’intervenir avant la dernière séance, prévue le dimanche 21 avril à 15 h.

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