“Grands Reportages” : « Changement de propriétaires », épisode 2 à revoir dimanche 6 février sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 4 février 2022 2293
“Grands Reportages” : « Changement de propriétaires », épisode 2 à revoir dimanche 6 février sur TF1

Classiques, insolites, résidences principales ou secondaires, pendant plusieurs une équipe de “Grands Reportages” a suivi des acheteurs et des vendeurs au moment où ils vont se lancer dans un projet immobilier. “Grands Reportages” va vous ouvrir les portes de ces maisons, dont le destin s’apprête à basculer. Une série inédite en quatre épisodes. Vous ne regarderez plus du même œil les panneaux « à vendre », « vendu » ou « changement de propriétaires ».

Dans le Lot-et-Garonne, à soixante-dix ans passés, Jacky et Gilbert sont physiquement épuisés. Ils ont décidé de mettre en vente leur ferme-auberge. Pour lui, il est grand temps de s’arrêter : « J’ai les mains pleines d’arthrose, même pour arracher un pied de céleri, j’ai de la peine ! ». L’exploitation s’étend sur une dizaine d’hectares. Ils produisent des tonnes de légumes, et de la viande pour nourrir leurs clients toute l’année. La ferme-auberge est une entreprise qui tourne à plein régime. Elle est en vente pour 500 000 euros, mais personne ne veut reprendre le flambeau, au grand désespoir de Gilbert : « Le plus triste c’est que personne ne reprend ça. Quand j’étais jeune, si j’avais trouvé une affaire comme on a maintenant, si j’avais pu moi j’aurais sauté dessus, j’aurais essayé de faire progresser, on peut toujours faire y’a du potentiel, y’a de quoi faire progresser mais c’est comme ça ! ».

Une acheteuse se présente enfin mais son projet est un crève-cœur pour le couple. Il faut casser les murs et condamner le restaurant pour créer une grande salle de mariage. Finalement l’offre est bien trop basse et Jacky et Gilbert décident de fermer la ferme auberge. Quelques semaines plus tard, le destin frappe à leur porte. Corine et Loïc rêvent de reprendre l’activité mais eux n’ont pas les moyens d’acheter dans l’immédiat. Une vente longue est signée. Après un an de location le couple devrait acheter la ferme auberge.

Rien n’est trop beau pour Jean-Philippe. Il vient de s’offrir un jouet grandeur nature, une gare qu’il s’apprête à restaurer, presque sans compter. Passage aux archives, travail avec un architecte, recherche de documents anciens, rien n’est laissé au hasard, Jean-Philippe s’amuse en réalité autant que lorsqu’il joue au train électrique dans son salon. Sa femme regarde avec distance l’engagement de son mari dans ce chantier immense. « La gare est encore dans son jus, elle respire une autre époque. Moi ça m’amuse de retrouver son histoire, je me sens comme un nouveau propriétaire qui veut rendre son bien le plus beau possible mais en même temps, je crois que je suis un peu le nouveau chef de gare ! ».

Pour Hélène, coiffeuse à la retraite, le pavillon de Cachan en banlieue parisienne dont elle hérite est un don du ciel. Mais sa vente va être plus compliquée à gérer que prévu. La parcelle autour de la maison est importante et les généalogistes aimeraient pousser Hélène à vendre à un promoteur pour faire plusieurs lots à bâtir. Ils gagneraient plus d’argent mais c’est une procédure plus longue et surtout qui n’a pas la préférence de l’héritière. Certes elle gagnerait elle aussi plus d’argent, mais à 84 ans Hélène est pressée de toucher son héritage, elle sait que le temps ne joue pas en sa faveur. Elle va finalement trouver rapidement et toute seule, un acheteur, une famille de voisins ravie de cette aubaine. « Les généalogistes me disent qu’ils ont une offre plus élevée que celle que j’ai, mais ça ne m’intéresse pas, je préfère choisir la personne à qui je vends, au moins je suis sûre de vendre de mon vivant. Si je les écoute on est parti pour une vente dans des mois ! Et moi je ne peux pas me permettre d’attendre si longtemps, je réfléchis plus court terme qu’eux ! ».

A côté du Mans, Morgan s’apprête à acheter avec Bérengère sa compagne la maison dans laquelle il a grandi, en partie construite par son père, mort il y a quelques mois. « Ma mère a décidé de quitter la maison, elle ne se voit pas vivre dedans, il y a trop de souvenirs avec papa. Donc on a mis la maison en vente. Mais à force de faire des visites, on a vu qu'il y avait un gros potentiel dans la maison. Et en voyant les autres se projeter on a réalisé que l’on pouvait faire une belle maison pour y vivre avec notre fils ». Le jeune couple décide donc de racheter les parts des autres membres de la famille, en tout 125 000 euros. Une fois propriétaires, ils vont entièrement la transformer. Les travaux réservent de mauvaises surprises. Morgan est sur le chantier tous les week-ends. « Certaines poutres du salon sont pourries, il faut vraiment tout reconstruire, de toute façon je ne peux pas vivre ici sans tout refaire ! C’est du boulot mais en même temps, cela m’aide à faire deuil de mon père, ce n’est pas évident de revenir habiter là où l’on a grandi ! ». Comme un symbole, Morgan aménage l’ancienne chambre de son père qui va devenir celle... de son fils Lucas.

Dernière modification le vendredi, 04 février 2022 10:07
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