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L’ONU se penche de nouveau sur une sortie de crise en Libye.  Le lancement, avant-hier, de la campagne d’inscription des électeurs pour des scrutins dont la nature et la date restent à déterminer, en constitue une illustration.

L’objectif de cette campagne est d’inscrire au moins 1,5 million de Libyens  qui s’étaient déjà inscrits pour les législatives de 2014 sur 3,4 millions d’électeurs potentiels selon le responsable de la Commission électorale libyenne, Imed al-Sayeh.

On sait que l’initiative d’organiser des élections  découle du plan d’action présenté en septembre denier au Conseil  de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) et de la déclaration de sortie de crise adoptée en juillet dernier en France par les deux principaux protagonistes de la crise libyenne à savoir, le chef du gouvernement d’union nationale, Fayez al Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar.

Il reste cependant que de nombreuses zones d’ombre persistent. Lesquelles ne garantissent pas le déroulement d’un processus électoral crédible et transparent.

 Ces zones d’ombre sont notamment liées à l’insécurité. La résurgence de l’esclavage en Libye prouve que des passeurs, avec la complicité des bandes armées, se livrent à ce commerce ignoble sans être inquiétés par le gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, la capitale libyenne.

Encore faut-il relever que ce gouvernement ...

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