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Sélection albums : Richard Wagner, Sylvain Beuf, Mount Kimbie, Mohamed Abozekry 6’tet, José James

A écouter cette semaine : « Parsifal », monté à Vienne par Kirill Serebrennikov ; un disque comme un carnet de route en neuf compositions ; les retrouvailles d’un duo londonien ; le cinquième opus d’un oudiste et compositeur ; un « chanteur jazz de la génération hip-hop ».

Le Monde

Publié le 12 avril 2024 à 18h30

Temps de Lecture 3 min.

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  • Richard Wagner
    Parsifal

Jonas Kaufmann, Ludovic Tézier, Elina Garanca, Georg Zeppenfeld, Wolfgang Koch, Chœur et Orchestre de l’Opéra d’Etat de Vienne, Philippe Jordan (direction).

Pochette de l’album « Parsifal », de Wagner, dirigé par Philippe Jordan, avec Jonas Kaufmann.

Ce Parsifal monté à Vienne par Kirill Serebrennikov (et capté par Arte) est sans conteste l’un des spectacles les plus aboutis pour ce qui concerne la partie musicale dont la publication est ici à marquer d’une pierre blanche. Pour la direction de Philippe Jordan, qui a passé son Wagner au tamis de la perfection – simplicité et lumière. Galbée, naturelle, voluptueuse, la baguette du maestro dessine le drame sans emphase, passant au scalpel événements et péripéties. Jonas Kaufmann n’a plus le clair rayonnement de sa jeunesse ? Le ténor allemand reste sans rival pour ce qui concerne cet art de la nuance, du sens des mots, des couleurs ombrées qui le caractérisent. A ses côtés, le Gurnemanz de Georg Zeppenfeld est tout simplement captivant, tout comme l’Amfortas de Ludovic Tézier, dont l’incarnation est un bonheur absolu. Quant à la Kundry d’Elina Garanca, c’est peu de dire qu’elle rayonne, tendresse et séduction mêlées, affrontant sans faiblir le Klingsor vénéneux de Wolfgang Koch. Marie-Aude Roux

Sony Classical.

  • Sylvain Beuf
    Long Distance
Pochette de l’album « Long Distance », de Sylvain Beuf.

Un album comme un carnet de route, de voyage, paysages, rencontres, c’est ainsi que le saxophoniste (ténor et soprano), flûtiste et clarinettiste Sylvain Beuf présente Long Distance, en neuf compositions, huit de sa main. Avec lui, le pianiste Pierre-Alain Goualch, le contrebassiste Philippe Aerts et le batteur Gautier Garrigue. Ce qui séduit d’emblée, c’est la manière impressionniste de la musique jouée par le quartette, superbe d’intentions musiciennes, de fluidité collective. Idea, de Tom Olivier Beuf, ouvre l’album, tempo moyen, alliance de la flûte et du soprano, Tarmac, tempo plus marqué, en élans rythmiques pleins de rebonds, A venir, au lyrisme envoûtant, plus loin Long Distance, dont la mélodie, le traitement du jeu à quatre correspondent bien à cette idée d’ailleurs qu’indique le titre, Love Song for V, blues rayonnant… Il y a là comme des chansons pour lesquelles chacun pourra s’imaginer des paroles, des mots qui diraient l’émotion et la joie. Sylvain Siclier

Trébim Music/L’Autre Distribution.

  • Mount Kimbie
    The Sunset Violent
Pochette de l’album « The Sunset Violent », de Mount Kimbie.

Depuis ses premiers EP sortis voilà quinze ans, le duo londonien Mount Kimbie passe pour l’une des plus brillantes têtes chercheuses de la musique électronique. Mais c’est avec leur troisième album, Love What Survives (2017), que Dom Maker et Kai Campos ont pris vraiment tout le monde de court en déviant leurs racines postdubstep vers de fascinantes ambiances shoegaze-postpunk. Si son successeur, le déroutant double album MK 3.5. Die Cuts | City Planning (2022) scindait artistiquement le binôme comme jamais jusqu’ici, The Sunset Violent marque aujourd’hui le temps des retrouvailles. Tandis que l’équipier de longue date King Krule pose sa voix rugueuse sur les vaporeux Boxing et Empty and Silent, deux autres vocalistes ont intégré les rangs, Andrea Balency-Béarn et Marc Pell, respectivement sur le synthétique Dumb Guitar et Shipwreck au groove inquiétant. De nouvelles forces qui, à défaut de vraiment contribuer à faire innover Mount Kimbie comme par le passé, ouvrent un chapitre plus accessible. Franck Colombani

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