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Des militants LFI menacent de perturber un meeting de Marion Maréchal en région lyonnaise

Un appel à manifester a été déposé par des militants d'extrême gauche sur la commune de Charvieu-Chavagneux (Isère) où le parti Reconquête! doit tenir un meeting ce mercredi soir, alors qu'une tribune signée de plusieurs députés LFI demande son interdiction.

Le Figaro Lyon

Deux camps opposés vont se faire face à quelques rues d'intervalle dans la commune iséroise de Charvieu-Chavagneux. Des militants LFI de la région lyonnaise voisine ont déposé un appel à manifester «contre les violences de l'extrême droite», alors que le parti Reconquête! tiendra un meeting dans cette ville de 10.000 habitants ce mercredi soir. Un meeting, dont le lieu est tenu secret, qui sera mené par Marion Maréchal et Guillaume Peltier, accueillis en amis par le maire Gérard Dézempte, zemmouriste convaincu. L'édile avait d'ailleurs mis à disposition gratuitement une salle municipale au candidat Reconquête! à la présidentielle en 2022, comme l’avait pointé la chambre régionale des comptes et dont l'alerte a conduit à l'ouverture d'une enquête préliminaire.

C'est un des arguments avancé par Allan Brunon, militant lyonnais et assistant parlementaire du député villeurbannais Gabriel Amard (LFI) pour demander l'interdiction de ce meeting. Une tribune à son initiative a été publiée sur le site Blogs Mediapart la semaine dernière et signée par plusieurs députés de son parti, dont Louis Boyard, Danièle Obono ou Thomas Portes. Elle pointe les récentes violences commises par des militants de l’ultra-droite et mentionne des déclarations racistes attribuées à Gérard Dézempte. «Ce meeting va exciter les foules gonflées à la haine raciale, assure le militant LFI au Figaro. Il constitue un trouble à l'ordre public».

Pas d’interdiction

Gérard Dézempte assure de son côté que le meeting se tiendra, en dépit «de quelques agitateurs sur les réseaux sociaux, quel que soit leur niveau». «L'expression démocratique de tout parti reconnu par l'État constitue un pouvoir régalien qui doit s'appliquer», insiste l'édile auprès du Figaro, balayant les risques de trouble. La préfecture de l'Isère n'a pas donné suite aux demandes d'interdiction. Elle dit ne pas avoir identifié de risque d'affrontement particulier, alors qu'une centaine de militants LFI seraient attendus sur place.

Des militants LFI menacent de perturber un meeting de Marion Maréchal en région lyonnaise

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170 commentaires
  • anonyme

    le

    Dissoudre LFI

  • Heliaus

    le

    On imagine l'inverse, les perturbateurs seraient déjà tous en tôle.

  • Rick Hocher

    le

    Pour l’extrême gauche qui perturbe un meeting de ses adversaires, le gouvernement et le Conseil d’Etat seront bienveillants, deux poids, deux mesures…

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