75 - Urbanisme

Aménagement du Trocadéro et du pont d'Iéna : Paris revoit sa copie

Alors que le projet initial avait été bloqué par le préfet Didier Lallement, la ville a présenté une nouvelle esquisse revue à la baisse

Aménagement du Trocadéro et du pont d’Iéna : Paris revoit sa copie © SIPA

Cet article en accès libre vous permet de découvrir la pertinence et l’utilité du Nouvel Economiste. Votre inscription à l’essai 24h gratuit vous permettra d’accéder à l’ensemble des articles du site.

La mairie de Paris a présenté mi-mars un nouveau projet d’aménagement de la place du Trocadéro et du pont d’Iéna, dans le XVIe arrondissement. L’objectif est toujours le même : redonner de la place aux piétons, aux mobilités douces, au végétal, et minimiser la circulation automobile. La précédente version avait été bloquée par le préfet Didier Lallement, qui y avait mis son veto, craignant des reports de circulation importants et une gêne pour les secours. Son successeur Laurent Nunez a aussi émis des interrogations en février dernier, indiquant qu’il attendait des études complémentaires avant de donner son feu vert.

GP

“Ni saturation, ni congestion du trafic”

Pour lever les inquiétudes, l’exécutif parisien a présenté mi-mars une étude de circulation. La maire de Paris, Anne Hidalgo, l’a assuré lors de la présentation : “il n’y aura ni saturation, ni congestion du trafic”. Selon le nouveau projet, les piétons emprunteront une large partie centrale du pont d’Iéna, où la circulation sera réservée aux seuls bus, vélos et véhicules de secours. Un choix qui entraînera une “légère augmentation” du trafic sur les ponts voisins, essentiellement les ponts de l’Alma et de Bir-Hakeim, et des augmentations de trafic dans deux avenues du quartier. Quant aux véhicules de secours, ils pourront emprunter le pont d’Iéna dans les couloirs de bus, et bénéficieront même d’une “fluidité accrue des temps de parcours”, selon l’exécutif.

L’exécutif espère que l’État donnera son feu vert à cette nouvelle version, qui coûtera moitié moins que le projet initial, fixé à 116 millions d’euros.

La baisse du trafic est estimée à 15 % sur la place du Trocadéro. L’objectif de la mairie est de la piétonniser entièrement dans sa moitié sud pour “la libérer d’une circulation automobile intense”. Les travaux pourraient commencer après les Jeux olympiques de Paris, en août 2024. L’exécutif espère que l’État donnera son feu vert à cette nouvelle version, qui coûtera moitié moins que le projet initial, fixé à 116 millions d’euros.

A. T.

Réutiliser cet article
Cet article est une œuvre protégée. Son utilisation donne lieu à des droits d’exploitation et de rediffusion interne et externe. Nous consulter.

L'article ne possède pas encore de commentaires !
Si vous êtes connectés, vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec (*)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.