Madelen, la plateforme de streaming bon marché qui a tout d’une madeleine de Proust
Pour 2,99 euros par mois ou 12,99 euros par an, elle propose des centaines de films, de séries, de documentaires et de pièces de théâtres filmées qui vont vous rappeler des souvenirs de jeunesse ou vos belles années. À déguster sans modération.
- Publié le 07-04-2024 à 15h42
Si Netflix et Disney + se taillent la part du lion en matière de streaming, le nombre de plateformes proposant de la vidéo à la demande (VOD) est bien plus important. Il y a, bien sûr, Apple TV +, Prime Video chez Amazon, mais aussi de plus petites entités. Et certaines recèlent des trésors. C’est le cas de Madelen, à prononcer comme “madeleine” parce qu’il s’agit bien d’une madeleine de Proust.
Plateforme française, il s’agit d’une émanation de l’Ina, l’Institut national de l’audiovisuel. De quoi s’attendre à y retrouver exclusivement des contenus en provenance de la télévision publique française, autrement dit des émissions du genre Champs-Élysées, etc. Erreur. Madelen est une vraie plateforme de VOD proposant des centaines de films, téléfilms et autres séries.
Des souvenirs par centaines
Ne cherchez cependant pas les derniers programmes produits, ce n’est pas le créneau de Madelen. Comme toute madeleine de Proust qui se respecte, la plateforme de l’Ina joue la carte de la nostalgie en proposant des programmes anciens. Qui dit ancien ne dit cependant pas vieillots pour autant. Il y a dans les catalogues des dizaines de titres qui devraient réveiller vos souvenirs. Et comme l’immense majorité d’entre eux ne sont proposés nulle part ailleurs, pas même à la télévision sur les chaînes classiques, il y a de quoi faire des heureux. Tout cela pour un abonnement particulièrement attractif. Comptez 2,99 euros par mois ou 12,99 euros pour une année complète. Et tout cela est parfaitement accessible en Belgique.
Dans le catalogue des films, Madelen vous propose de redécouvrir Jane Birkin dans Je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg (1976) ou la comédie musicale Anna (1967) avec le même Gainsbourg à la composition, Carole Bouquet dans Le Vin des Carpates (1979), Isabelle Adjani dans Camille Claudel (1988), Vipère au poing (1971) avec Alice Sapritch ou encore L’été indien (1980) de Jean Delannoy, avec Brigitte Fossey et Pierre Vernier.
Parfois même, une production étrangère vient se glisser dans le lot, comme Paris, Texas de Wim Wenders (1984).
Des séries à gogo
À cela s’ajoutent des documentaires sur les grandes figures du cinéma français d’antan, des émissions de la télévision, bien entendu, et même des pièces de théâtre captées pour le petit ou le grand écran : Monsieur Vernet, La Bagatelle, Britannicus, Un Fil à la patte, Monsieur Badin, etc. Des classiques mais pas que.
Mais tout cela n’est rien à côté de la section consacrée aux séries. Là, il y en a pour tous les goûts. On replonge à l’époque de la télévision en noir et blanc avec Thierry la fronde, La Belle équipe, Les Cinq dernières minutes, Le Capitaine Fracasse, Belle et Sébastien… Mais aussi : Les Rois maudits, Marie Antoinette, Michel Strogoff, Les Brigades du Tigre, Les Shadoks, la mini-série de science-fiction Les Visiteurs, Le Comte de Monte-Cristo, Commissaire Moulin, Pause Café, Madame le juge. Sans oublier les séries de l’été des grandes années avec La Demoiselle d’Avignon, Le Château des oliviers, etc.
Là aussi quelques séries mythiques venant de l’étranger sont accessibles. On pense à Chapeau melon et bottes de cuir époque Diana Rigg, la saga Starsky et Hutch et Madame est servie. Autant de madeleines de Proust à découvrir et à redécouvrir pour un abonnement modique.
Il y a même ces séries en mode dessin animé comme Il était une fois (l’homme, l’espace, la vie, les découvreurs, etc.)
D’accord, tout cela sent un peu la naphtaline mais, pour la plupart de ces programmes, il n’y a pas d’alternative pour les revoir, si ce n’est parfois leur présence sur YouTube ou Dailymotion. Mais souvent, la qualité, sur ces plateformes, laisse à désirer. Ce n’est pas le cas sur Madelen.