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Gérard Larcher médaillé d’or au Jeux olympiques… de 1976 !

Vétérinaire de 25 ans, le président du Sénat a participé aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal avec l'équipe française d'équitation, marquant des souvenirs forts de fierté nationale et de victoire inattendue.

Jules Torres
En bleu, l'équipe de France d'équitation, médaillée d'or en 1976.
En bleu, l'équipe de France d'équitation, médaillée d'or en 1976. © Iconsport

C’est un jeune vétérinaire de 25 ans qui se retrouve au cœur de l’aventure olympique aux Jeux de 1976 à Montréal, au sein de l’équipe de France d’équitation. Il en conserve une fresque de souvenirs indélébiles teintés de fierté nationale. « Imaginez, à 25 ans, marcher au rythme des tambours amérindiens, sous le drapeau tricolore ! » s’émerveille-t-il. Le président du Sénat se souvient des tenues de l’époque, à la fois sobres et raffinées : un blazer élégant et une cravate aux couleurs de la France, loin des « extravagances contemporaines ».

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À l’époque, trois épreuves reines concluent les Jeux : le 100 mètres, le marathon et, surtout, le concours hippique. « Cela rappelait l’ère de Coubertin... un mélange de rigueur militaire et d’esprit sportif », observe-t-il. Seul Guy Drut avait décroché l’or pour la France au 110 mètres haies. « Nous étions les derniers en piste, la plupart des officiels étaient repartis à Paris, personne ne misait sur nous », se souvient Larcher. Mais la France déjoue tous les pronostics.  « Notre cheval  frôle la dernière barre, la plus haute, sans la faire tomber ; les Allemands chutent, et nous voilà champions olympiques. L’émotion était indescriptible. » D’autant qu’il s’agissait d’une affaire de détails. « Une tempête, la veille, avait rendu le terrain boueux, mais nos chevaux, mieux ferrés, glissaient moins. »

Larcher, derrière son bureau de président du Sénat, est très ému en évoquant cette page. « C’est notre maréchal-ferrant qui nous a fait gagner. Je suis resté proche de lui, il est mort il y a quelques mois… » Pour l’ancien véto médaillé,  les Jeux restent un symbole d’unité et de surprises, où « même les outsiders peuvent finir sur la plus haute marche du podium ».

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