Surcoût et opacité... Les petits patrons pas convaincus par une simplification de la fiche de paie
Le projet de loi de simplification qui devrait être présenté en Conseil des ministres le 24 avril prochain prévoit de réduire le nombre de lignes sur les bulletins de salaire.
Le gouvernement s’apprête à faire le ménage dans les fiches de paie des Français. La simplification des bulletins de salaire devrait en effet faire partie des mesures du projet de loi pour simplifier la vie des entreprises qui doit être présenté en Conseil des ministres le 24 avril prochain. Comme l’a révélé Le Monde, Bercy aurait décidé de raccourcir à une trentaine de lignes un document qui en contient aujourd’hui une cinquantaine.
Une initiative qui n’a rien de très nouveau, les fiches de paie françaises ayant fait l’objet de multiples coups de rabots ces dernières années. Dès 2016, l’idée d’un bulletin de salaire simplifié est initiée, puis rendue obligatoire en 2018. Au fil des années, le document que l’employeur transmet à son salarié a donc été drastiquement réduit. Et tient aujourd’hui sur une seule page - contre plusieurs il y a quelques années encore. Les cotisations sociales ont par exemple été regroupées par type de risque, de la santé à la retraite en passant par la famille…
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Revoltonnous
le
Juste une façon de cacher aux salariés le montant que l’État leur prend...
3334826 (profil non modéré)
le
Quand j'ai commencé à travailler , ma feuille de paye tenait sur une page et l ' écart entre le brut et le net était de 14,5%. 40 ans après elle faisait 2 pages au moins et l'ecart était passé à 25% au moins. A la retraite depuis 12 ans je ne sais plus où l'on en est mais ça a du passer à 3 pages, avec plein de nouvelles rubriques incompréhensibles...ce dont je suis sur c' est que ladette est de+ de 3000 milliards, que le nombre de fonctionnaires a du doubler en 50ans...
Banus01
le
Il n’a rien d’autre à faire, Bruno Lemaire ?
S’il veut simplifier, ce n’est pas à la présentation du bulletin qu’il doit s’attaquer, mais à l’usine à gaz derrière. Des cotisations sur le brut, sur différents plafonds, dont il faut réintégrer une partie dans l’assiette URSSAF mais pas de la retraite ou de la prévoyance, des caisses de congés avec des assiettes spécifiques, et des exonérations dont le calcul nécessite un bac+8. Et encore, je n’évoque que les cotisations, on peut s’amuser avec les heures complémentaires et supplémentaires, exonérées ou non, avec différentes majorations, des primes dont une partie est exonérée … S’il veut une paie de nouvelle génération, le chantier sera similaire à l’EPR de Flamanville.
M. Lemaire, laissez tomber ce projet, occupez-vous plutôt du déficit.