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L'aéroport de Toulouse-Francazal va devenir la future base des transports de demain

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INFO FRANCE BLEU - Un an après l'échec d'Hyperloop, Toulouse Métropole souhaite relancer l'ancienne base militaire rachetée à l'Etat en 2020. France Bleu Occitanie vous dévoile les concours du nouveau projet.

L'entrée de la partie de Francazal appartenant à Toulouse Métropole. L'entrée de la partie de Francazal appartenant à Toulouse Métropole.
L'entrée de la partie de Francazal appartenant à Toulouse Métropole. © Radio France - Alexandre Vau

C'est désormais l'avenir de l'aéroport de Toulouse-Francazal. Un an après l'échec d'Hyperloop qu'on a appelé train du futur, Toulouse Métropole a décidé de relancer l'ancienne base militaire rachetée à l'État en 2020 même si l'aéroport fonctionne toujours avec la présence du 1er régiment du train parachutiste et de l'aviation d'affaire.

Le conseil métropolitain s'est prononcé ce jeudi en session plénière sur le projet de réalisation d'un Technocampus Hydrogène Occitanie avec la Région. En résumé, a été adopté la déclaration de projet valant approbation de la mise en compatibilité du plan local d’urbanisme de Toulouse Métropole sur la commune de Cugnaux.

Vient ensuite un investissement pour faire un campus des mobilités décarbonées, c'est-à-dire un pôle où on construira les moyens de transport de demain. Un montant de 100 millions euros est fléché. Il correspond au montant de l'investissement de Toulouse Métropole pour le projet de ZAC et les futurs bâtiments.

Ce jeudi, France Bleu Occitanie a pu se rendre sur place et découvrir le projet en avant-première.

Les anciens dortoirs des pilotes.
Les anciens dortoirs des pilotes. © Radio France - Alexandre Vau

Accueillir les industriels

Ce qui est frappant quand on arrive sur place, c'est cet espace de 37 hectares avec des bâtiments désaffectés où vivaient les pilotes de l'armée. Une petite partie a été dépolluée. Des startups comme un constructeur de drones ont pu s'installer. Mais le plus gros reste à faire, car l'idée est de transformer ce site militaire en un vrai site industriel.

Agnès Plagneux-Bertrand est ingénieure et vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l'Industrie. "Nous avons déjà pas mal de demandes d'entreprises qui ont besoin d'espace. Nous avons réussi à y répondre momentanément en mettant à disposition des hangars. Mais là, nous préparons un accueil d'entreprises industrielles. Et vous pouvez le voir, cet espace vit déjà. Les parkings sont pleins et la demande est pressante."

L'ancienne entrée du mess des sous-officiers.
L'ancienne entrée du mess des sous-officiers. © Radio France - Alexandre Vau

Aura Aéro s'agrandit

À l'entrée du futur site, il y aura le Techno campus porté par la Région et spécialisé dans l'hydrogène. Il doit ouvrir prochainement. Suivra le mess des sous-officiers, l'ancien restaurant militaire, bâtiment de 3.000 mètres carrés qui accueillera des entreprises et des événements avec notamment une salle de conférence.

Et puis 2027, c'est aussi l'ouverture espérée de la nouvelle usine d'Aura Aéro. L'avionneur toulousain dont l'histoire a commencé ici en 2018 souhaite s'agrandir pour y produire son avion régional hybride-électrique de 19 places. L'autre locomotive de Francazal, c'est Easymile, mère de la navette sans chauffeur en service à l'Oncopole de Toulouse.

Le tunnel de pluie d'Easymile pour tester les transports autonomes.
Le tunnel de pluie d'Easymile pour tester les transports autonomes. © Radio France - Alexandre Vau

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