Écroué pour le rapt et le viol de cinq adolescentes, le « prédateur des bois » s’est donné la mort en prison

INFO LE PARISIEN. Traqué durant plus de 20 ans, Bruno L., 64 ans, s’est suicidé dans sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) dans la nuit du 19 au 20 mars dernier. Une ultime cavale qui prive la justice et les victimes - cinq adolescentes enlevées et violées entre 1 998 et 2008 - d’un procès.

Après vingt-cinq ans de traque, Bruno L. surnommé le «prédateur des bois», s'est suicidé en prison dans la nuit du 19 au 20 mars. Son procès n'avait pas encore eu lieu. Photomontage LP/ Ministère de l'Intérieur
Après vingt-cinq ans de traque, Bruno L. surnommé le «prédateur des bois», s'est suicidé en prison dans la nuit du 19 au 20 mars. Son procès n'avait pas encore eu lieu. Photomontage LP/ Ministère de l'Intérieur

    Le « prédateur des bois » ne fera jamais face à ses victimes et à ses juges. Selon nos informations, Bruno L., arrêté en décembre 2022 après une traque de près de vingt-cinq ans, s’est suicidé dans la nuit du 19 au 20 mars dans sa cellule de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Cet homme de 64 ans, mis en examen et écroué pour les enlèvements et les viols de cinq adolescentes entre 1998 et 2008, s’est pendu avec ses draps.

    « C’est à la fois un drame pour lui, pour sa famille et pour les victimes qui attendaient un procès », indique son avocate Me Emma Lesigne, pour qui l’annonce de son suicide fut un vrai choc. « Il avait toujours dit qu’il était désireux de s’excuser et de faire face aux femmes qu’il avait agressées. Il n’a vraisemblablement pas eu la force d’aller jusqu’au bout », se désole la pénaliste.