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En Essonne, les collectivités unissent leurs forces pour quintupler la production d'énergies renouvelables

Le département vient de donner naissance à Essonne Energie, une société d'économie mixte regroupant 15 acteurs publics et privés. Sa mission : multiplier la création de centrales photovoltaïques et d'installations de géothermie et de méthanisation afin de faire passer le taux d'énergie renouvelable de 6 % à 33 % dans le mix énergétique départemental d'ici à 2030.

Essonne Energies devrait rapidement investir dans la construction d'unités de production d'énergie renouvelable.
Essonne Energies devrait rapidement investir dans la construction d'unités de production d'énergie renouvelable. (Shutterstock)

Par Alain Piffaretti

Publié le 5 avr. 2024 à 11:42Mis à jour le 5 avr. 2024 à 13:41

« Trop lent », c'est le constat du conseil départemental face à l'actuel mouvement de développement des énergies renouvelables sur le territoire. La collectivité a décidé de se doter d'un nouvel outil de programmation sur le sujet, via la création d'une société d'économie mixte (SEM). « La création de cette SEM doit nous permettre de réaliser notre objectif de 33 % d'ici à 2030 de consommation d'énergies renouvelables issues du territoire, alors que nous sommes aujourd'hui seulement à 6 % », projette Nicolas Méary, vice-président chargé des énergies et maire (Horizons) de Brétigny-sur-Orge. La création de cette SEM baptisée Essonne Energie doit notamment permettre des synergies entre les nombreux syndicats d'énergie du département titulaires d'une compétence électricité.

La société regroupera 15 acteurs publics et privés. Outre le département, principal actionnaire avec 34,5 % des parts, sont associées les grandes communautés d'agglomération comme Paris-Saclay, Grand-Paris-Sud, Val-d Yerres-Val de Seine et Coeur d'Essonne. A elles quatre, elles posséderont 20 % des parts. Les principaux syndicats des déchets, de l'eau et de l'énergie du territoire (Sémardel, Smoys, Sirédom…) seront, pour leur part, titulaires des 40 % restant. Quelques banques ont permis de clore le tour de table, dont le Crédit Agricole qui emporte 4 % de la structure. Cette première capitalisation atteindra 5 millions d'euros. Une somme équivalente devrait être remise au pot d'ici à 2027, afin de porter le capital social de la SEM à 10 millions d'euros.

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