Retour à l’offre d’avant-Covid, JO, galères des RER… le patron de Transilien rassure sur les sujets qui fâchent

Alain Ribat, qui dirige le réseau transportant 70 % des clients de la SNCF, a la lourde charge de redresser la barre du service tout en réussissant l’accueil de 10 millions de visiteurs lors des JO.

« Nous avons recruté 1 350 personnes en 2023, dont 600 conducteurs de train, ce qui représente plus du double de ce que l’on fait en moyenne », se félicite Alain Ribat (Illustration). LP/Fred Dugit
« Nous avons recruté 1 350 personnes en 2023, dont 600 conducteurs de train, ce qui représente plus du double de ce que l’on fait en moyenne », se félicite Alain Ribat (Illustration). LP/Fred Dugit

    Alain Ribat, le directeur de Transilien, l’entité francilienne de SNCF Voyageurs, est moins connu que son homologue de la RATP, l’ancien Premier ministre Jean Castex. Mais celui qui a pris la succession de Sylvie Charles, dont il était l’adjoint, en septembre dernier, n’en a pas moins lui aussi de lourdes responsabilités. Alors que les JO de Paris se profilent, avec près d’un million de passagers supplémentaires attendus par rapport à un été normal, le patron de Transilien assure qu’il met les bouchées doubles pour redresser le service, en particulier sur les RER B, C et D. La SNCF vient d’ailleurs d’officialiser le retour à une offre équivalente à celle en vigueur en 2019, avant la longue crise du Covid-19.

    Parlons tout de suite des sujets qui fâchent. Transilien semble peiner à retrouver un service normal depuis la fin du Covid-19, surtout sur les RER. Pourquoi ?