Il n'y aura pas de "remise en cause des critères de zonage" fixant les 1 510 habitations à détruire en Vendée et en Charente-Maritime après la tempête Xynthia, a confirmé, mardi 13 avril, François Fillon. Le premier ministre a indiqué que seule la justice pourrait modifier les "zones noires" contestées par de nombreux habitants et certains maires.
M. Fillon avait réuni, mardi, neuf de ses ministres à Matignon, à la demande de Nicolas Sarkozy, pour mettre fin au début de cacophonie gouvernementale sur le sujet. Il a justifié la procédure suivie par la nécessité d'aller vite, mais a souhaité que la méthode utilisée pour définir les zones noires soit "clairement précisée aux personnes sinistrées". M. Fillon a également annoncé la nomination de "délégués à la solidarité" pour "une prise en charge individuelle" des sinistrés. Dans les cas où des expropriations seraient nécessaires, une enquête publique sera engagée, permettant aux contestations de s'exprimer, a-t-il précisé. "En cas de désaccord, les collectivités et les particuliers pourront bien entendu faire valoir leurs droits selon les procédures classiques, devant le juge", a ajouté le premier ministre.
Voir les contributions
Réutiliser ce contenu