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Même si la géographie et l'histoire lui imposent leur permanence, la politique étrangère doit s'adapter aux évolutions parfois dramatiques de l'environnement international. À ce titre, elle ne peut se résumer à la mise en œuvre d'une doctrine ou à la fidélité à un héritage. Les temps que nous vivons illustrent cette tension entre continuité et pragmatisme parce qu'ils correspondent à un bouleversement des rapports de force internationaux alors que le retour de la guerre sur notre continent nourrit toutes les peurs. On s'accroche alors aux « illustres anciens », de Gaulle et Mitterrand, sans comprendre que le monde qui était le leur n'a plus rien à voir avec le nôtre et encore moins avec celui qui se dessine sous nos yeux.
Il ne s'agit pas de renier leurs enseignements mais d'en retenir l...
Le gaullisme, qui ne fut que mensonges et illusion de fausse grandeur, est (heureusement) mort en 1970...
Tout cela est bien gentil mais pour avoir un mot a dire dzns ce monde, il faut avoir une situation financière qui permet d’avoir une crédibilité et les moyens de ses actions. Or. La France n’a plus aucune marge financiere. A propos de de Gaulle, puisque l’on parle de lui, c’est l’une des premières choses qu’il fit, avec succes, lorsqu’il revint au pouvoir (a la demande express des gouvernements en place !).
On se réjouit de ce pragmatisme qui conduit G A à ne plus l’assimiler à une paix payee par l’Ukraine avec l'abandon d’une partie de son territoire a la Russie. Par ailleurs, accorder sa confiance aux USA dans une éventuelle aventure asiatique, outre l'affaire des sous-marins, mérite que l’on observe aussi avec lucidité et pragmatisme leur attitude réelle vis a vis de l’Ukraine et de l’Europe. Pour l’instant, le doute gagne.