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À Ottawa, Boris Johnson fait la leçon sur l’importance de soutenir l’Ukraine

Capture d'écran CPAC

De passage à Ottawa pour une conférence mercredi soir, l’ancien premier ministre britannique Boris Johnson a plaidé avec force auprès des conservateurs du Canada de ne pas tourner le dos aux Ukrainiens, mais plutôt de les soutenir avec vigueur.

«Le Canada a été fantastique jusqu’ici [...]. Je crois que le moment est venu pour une posture encore plus forte. Cela vaut pour mon pays aussi», a lancé le flamboyant politicien anglais.

Poing en l’air, affichant la même coiffure qu’on lui connaît bien, l’ancien chef des conservateurs du Royaume-Uni a invité ses comparses canadiens à se détourner du chemin tracé par Donald Trump, à savoir un désengagement total par rapport à l’Ukraine, un pays «orienté vers l’Occident».

«La dernière chose que l’on devrait faire est de forcer les Ukrainiens à capituler en refusant de leur donner les armes dont ils ont besoin, pas seulement pour survivre, mais pour gagner.»

Grande messe conservatrice

Boris Johnson est l’un des invités d’honneur à la conférence de trois jours organisée dans la capitale fédérale par le Strong and Free Network, un groupe de réflexion conservateur canadien auquel prendra part Pierre Poilievre jeudi.

Il était assis aux côtés de l’ancien premier ministre australien Tony Abbott avec qui il a abordé en moins d’une heure quelques-uns des enjeux qui dominent l’actualité, incluant la guerre à Gaza, le wokisme ou encore le déclin du Royaume-Uni.

Un échange sur les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique entre les deux hommes a donné lieu à un affrontement amical, suscitant rires et applaudissements et exposant du même coup les divergences au sein des mouvements conservateurs.

M. Abbott, un climatosceptique notoire, a soutenu qu’il n’y avait «pas d’urgence climatique». «La dernière fois que j’étais à Ottawa, il faisait -15 degrés et je me disais que faire monter la température de quelques degrés ne serait pas une mauvaise chose», a-t-il lancé à la blague.

«En tant que conservateurs, je ne crois pas que l’on peut se permettre de simplement dire au public, aux jeunes qui se soucient de ça, de mettre tous les plans [de lutte aux changements climatiques] aux poubelles», a répliqué M. Johnson.

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