Alpha THIOMBANE, l’héritier du Prophète (PSL)

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Alpha THIOMBANE, l’héritier du Prophète (PSL)

Tout a commencé dans le Ndoutt, un territoire sérère au sein du royaume wolof du Cayor délimité à l’Est par le village de Pambal, à l’Ouest par Diender, au Nord par le village de Ségueul Thioune et au Sud par la Commune de Thiès.

La fertilité du sol donna une végétation exubérante qui caractérisait le paysage du pays ndoutt. Sans conteste, l’activité dominante, l’agriculture, favorisait la pratique de l’élevage. L’existence d’une forêt de palmiers qui s’étendait sur des kilomètres faisait du territoire du peuple de Ndiawar CISS une sorte de brasserie qui pourvoyait les Damels et leur suite en vin de palme. En fait, cette eau de feu coulait à flot dans ce terroir foncièrement païen où les seuls musulmans qui se comptaient sur le bout des doigts étaient des tisserands d’ethnie toucouleur venus du Fouta pour des travaux saisonniers. 

Le pays ndoutt était impénétrable par l’extérieur du fait de son homogénéité qui avait fini de s’ériger en forteresse humaine. « Ow mbokomi ! » (Une expression succincte qui paraphrase les propos du loup de la Fable de Jean de La Fontaine à l’endroit de l’agneau : « si ce n’est toi, c’est donc ton frère ! ». Ce proverbe Ndoutt vaut son pesant d’or. En effet, chaque « maneté » (sérère ndoutt) à cette époque était le représentant de l’autre : prêt à mourir à tout moment et en tout lieu pour la cause de son frère. L’idée de trahison ne frôlait jamais, jamais l’esprit ndoutt ; si bien que les rois les plus mystiques de la Presqu’Île du Cap-Vert et les Damels les plus cyniques du Cayor n’osèrent mettre le pied dans cette partie du Sénégal où la société est on ne peut plus égalitaire : là où la stratification est totalement absente. Par conséquent, il était impossible qu’une tierce personne se leva un beau matin pour mener les hommes à l’œil et au doigt. C’est impensable ! Le seul point qui entache cette cohésion parfaite ce fut  leur ignorance du fils d’Aminata et d’Abdallah.

C’est dans ce milieu et cette atmosphère qu’un couple (Moussé et Boury)  donnera naissance à un garçon entre les villages frontaliers de Daga et Sambay-Karang (le lieu exact de sa naissance reste à préciser). Un oasis où la vie était prospère grâce à un sol fertile et à l’acharnement des hommes et des femmes au travail.

Avant sa venue au monde à la fin des années 1890, un dignitaire tidiane du nom de Gorgui Sangoné MBAYE du village wolof de Ségueul Thioune (non loin de Notto Gouye Diama) qui donnait la zakat et de la viande de Tabaski à Mame Boury qui était encore grosse de celui qui ira porter la communauté ndutt et du Palor à bout de bras. Ce geste du sage de Ségueul était vu d’un mauvais œil et par les païens et  par les musulmans des bourgades wolofs environnantes (premiers à introduire le mouridisme dans les lisières de Ndoutt avant la propagation de la tidianya). Les spéculations et commérages allaient bon train. Malheureusement, pour les diffamateurs, Allah (Soubhanahou wa taala) avait déjà soufflé à cet érudit wolof qu’un « hôte sain d’esprit saint » naîtra de cette femme ndoutt. Ce fut ce vieux sage qui inculquera les premiers versets du Coran à Alpha. Des contemporains de ce dernier nous révèlent qu’étant très jeune, le jeune Youga (Alpha) laissait ses amis au pâturage pour se rendre dans le village de Ségueul Thioune pour se former auprès de celui qui l’eut annoncé à la face du monde. Mais après chaque cours, il dissimilait son « allouwa » (tablette en bois) dans les arbustes. Allahou Akbar ! Ce lieu où il gardait soigneusement son « allouwa » abrite aujourd’hui la grande mosquée de Darou Alpha, village qu’il a fondé.

De surcroît, tous les marabouts qui eurent foulé le sol ndoutt, pour les besoins de l’islamisation de ces « ceedo » sérères, eurent répété le même bout de phrase comme s’ils se furent passés le mot : « fii dey pakhoum kouy leu » (ici -Ndoutt- c’est la propriété du bélier de l’islam (Alpha THIOMBANE) celui qui portera très haut le flambeau de la bannière de l’islam dans cette partie du Sénégal où les esprits refusèrent tout ce qui leur fut exotique. Ces colporteurs du message de Mohamed (PSL) continuaient leur chemin sans se donner la peine de faire entrer ces sérères dans la nouvelle religion.

L’enfant qui était attendu naquit et illumina tout le territoire ndoutt. Ecce homo  Alphahima ! C’est l’envoyé de Dieu (le mot envoyé n’est pas de trop s’il vous plaît) dans cette partie du Cayor où l’idolâtrie et les bacchanales avaient fini  de gangrener les hommes et les femmes.     

Alpha passa son enfance, à l’instar des jeunes de son âge, entre les travaux champêtres et la conduite du troupeau au pâturage. C’est d’ailleurs à l’occasion d’une conduite du bétail avec ses frères de bergerie qu’une couche très mystérieuse de couleur blanche très lumineuse descendit du ciel et l’enveloppa. Ce fut la réception de la wilaya par le fils de non-musulmans. Ce fut également le commencement d’un rude acharnement d’un peuple, animiste jusqu’à la moelle épinière, sur un élu d’Allah. Le Ndoutt conservateur, sourd à l’appel de celui qui osa défier l’ordre établi, ne pouvait croire à l’existence d’un intermédiaire entre les hommes et Koopé (Dieu) outre que les « khama » (idoles). Une chose est sûre : les Ndoutts croyaient en Dieu mais à travers des objets. Le terme « Thiatch Koopé » (Seigneur Dieu) en dit très long.

Cependant, à l’image du compagnon et cousin du Prophète Mohamed (PSL), Imam Alioune Abatalib qui fut le 4ème khalif du Sceau des prophètes, Apha Youga THIOMBANE n’a jamais eu à pratiquer l’idolâtrie. Contrairement à ce qui est avancé par Charles BECKER, l’élu de Dieu, Cheikhal Alpha, bien que né non-musulman ne s’est jamais, par la grâce divine, approchée d’un quelconque objet pouvant le rapprocher de « Thiatch Koopé » autre que le Saint-Coran à lui réservé par la lignée de sa mère : les « Féén ». De ce fait, il ne saurait être accepté l’idée selon laquelle ce digne héritier du Prophète Mohamed aurait fait deux (02) années de catéchisme.

Qu’importe leurs réactions des uns et des autres, Allah délégua au peuple ndoutt un « toubib » pour  soigner la maladie de l’ignorance dont il souffrait.  La difficile mission d’éloigner ses proches de ces associés à Dieu que sont les « khama » fut réussie. Ainsi, lui qui  n’eut jamais répondu à l’appel des sirènes païennes, arriva à remplacer le vin par le lait, le « galakh » (vin de mil tant prisé par les sérères) ; l’appel du « Aani yéssé » (tam-tam paën) par la voix du muezzin. Le défi du « pied du prophète (PSL), mon pied » fut relevé, donc y a de quoi lui attribuer le titre de « l’héritier du Prophète (PSL) ».

Entre autres exemples, ce qui prouve que le fils de Moussé et de Boury est un « waliyou kaamil », c’est, quand tout-petit, il surprit sa tribu en leur réclamant son Saint-Coran. « Quel livre coranique ? » se demandèrent ses proches. « L’objet que vous gardez dans vos bagages et que vous prenez pour idole ! », répondirent-ils.

Finalement, la famille se rendit à l’évidence que ce joli petit « objet » sacré, soigneusement entretenu depuis des années, lui était destiné. Lequel livre saint ramassé au cours d’un des déplacements de sa lignée maternelle était utilisé lors des funérailles d’un des leurs. Ce Coran dont l’illustre gardien était le doyen de la lignée des « Déén » (lignée maternelle d’Alpha THIOMBANE) servait à être posé juste à la partie du cœur du mort avant son enterrement. L’intrusion de cet « objet » renfermant le message d’Allah dans ce pays païen est une chance pour les Ndoutt. Ce livre qu’Alpha aimait par-dessus tout explique pourquoi le vénéré Cheikhal Alphahima THIOMBANE n’a pas voulu laisser d’écrits à la postérité. Et à ce propos, il disait à qui voulait l’entendre, que ces paroles d’Allah couchées sur du papier (le Saint Coran) ont clos le débat sur la régularisation de la société humaine. La Salatoul fatihi destinée à Cheikh Ahmed Tidiane Chérif Abboul Abbass lui suffit amplement pour prier sur le Prophète (PSL) ; et le Khilassou zahab de Seydil Hadji Malick SY vient à juste titre pour faire connaître dans les détails, le Meilleur des hommes.  Alors, pour lui, toute entreprise d’écriture serait superflue du moment que le triptyque « Al Kour’Âne, Salatoul Fatihi et Khilassou Zahab » peut étancher la soif de l’humanité.

Dans le même ordre d’idées, il disait avec forte conviction que nul message ne sera jamais plus limpide et cognitif que le Saint-Coran. Beaucoup d’écrits vont prêter à confusion dans ce monde musulman où tous les croyants devaient tirer dans le même sens.

L’histoire lui a donné raison. En effet, il suffit de se pencher sur l’exercice des « athlètes de l’écrit » pour se faire une nette religion de l’amalgame qu’ils ont semé dans la tête des uns et des autres. Beaucoup de ces écrivains n’ont pas cessé de dire : « c’est moi ! C’est moi ! », jusqu’au jour où ils se sont rendu compte que véritablement c’est pas eux, c’est l’autre (Mohamed –PSL-).

Aujourd’hui une vraie pagaille espagnole s’est emparée d’un islam semblable à une jolie jeune fille maquillée et fardée qui ne se reconnaît plus devant le miroir et qui cherche à tout prix à être débarbouillée.

Franchement, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, la seule alternative pour une cohabitation pacifique dans ce village planétaire corrompu, où les habitants se regardent en chiens de faïence, passera inévitablement par la (re)visite des enseignements pratiques d’El Hadji Alpha THIOMBANE qui a eu à fédérer l’ensemble des composantes ethniques et confessionnelles existantes dans son territoire. De nos jours, musulmans et chrétiens entre autres sérères, wolofs et peulhs, vivent en parfaite harmonie grâce au fils de Bourry qui se trouve être l’alfa et l’oméga dans l’incarnation du personnage de l’Imamoul Moursaline, Seydina Mouhamed (PSL).

A l’heure où sociologues, psychologues, juristes, islamologues, marabouts et d’autres voix autorisées de la Oumma islamique se tirent les cheveux pour une solution définitive à l’extrémisme religieux, la voie « thiombaniste » s’avère tout à fait indiquée pour une paix durable dans ce monde où tout un chacun est déjà prêt à creuser sa propre tombe en attendant son rappel au Créateur et Maître de l’Univers.

Cheikh Ahmed Tidiane DIOUF et Daouda MBENGUE


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Kg - #1

Hello J'aurais Bien Aimé Que Vous M'aidiez à Retrouver Mes Sources . En Effet Alpha Thiombane Est Mon Grand Père Direct Et Je Ne Connais Rien De Lui Et De Sa Grande Famille. [email protected] Au Cas Ou Vous Voulez M'aider

le Samedi 09 Avril, 2022 à 10:04:36RépondreAlerter

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