Une bonne surprise. Si le film commence de manière assez improbable, il sait cependant garder son objectif de manière obstinée. Cela pourrait être ridicule, c'est au contraire rapidement prenant et assez étonnant. Et tant pis si cela est très très inspiré du Kairo de Kurosawa (le final est le même.)
En guise d'avertissement avant la projection ce soir, le réalisateur Stephan Castang présentait son premier long métrage comme "une comédie romantique avec des pains dans la gueule". De fait, la formule est juste ! Mais Vincent doit mourir est aussi un film de genres variés (thriller paranoïaque, zombies, drame social...) parfaitement maîtrisé et excellement bien interprété. Tous les excès semblent possibles dans cette histoire déroulée selon un scénario paradoxalement riche et nuancé. Ce film audacieux et original mérite largement le détour et se présente comme une formidable curiosité.