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"Une communication dénuée d’empathie" : la désastreuse gestion de crise de Nestlé inquiète ses salariés

Le géant de l’agroalimentaire réunit l’assemblée générale de ses actionnaires ce jeudi 18 avril. Un événement à haut risque. Confronté à des scandales à répétition, le dernier en date concernant la qualité de ses eaux minérales, Nestlé est devenu une cible idéale pour les activistes. Même ses salariés sont en proie au doute.

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Des militants de Greenpeace interrompant l'assemblée générale de Nestlé à Lausanne le 11 avril 2019, pour protester contre la pollution de la firme par les plastiques.
Des militants de Greenpeace interrompant l'assemblée générale de Nestlé à Lausanne le 11 avril 2019, pour protester contre la pollution de la firme par les plastiques.
REUTERS / Denis Balibouse
Des militants de Greenpeace interrompant l'assemblée générale de Nestlé à Lausanne le 11 avril 2019, pour protester contre la pollution de la firme par les plastiques.
"Une communication dénuée d’empathie" : la désastreuse gestion de crise de Nestlé inquiète ses salariés
Jean-François Arnaud
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Le leader mondial de l’agroalimentaire réunit l’Assemblée générale annuelle de ses actionnaires ce jeudi 18 avril à Lausanne, en Suisse. L’exercice est à haut risque depuis qu’il a été identifié comme une opportunité idéale pour les ONG souhaitant dénoncer l’action de la multinationale, ou la CGT française qui s’invite lors de la traditionnelle séance de questions-réponses aux dirigeants du groupe. Dans le passé, les militants de Greenpeace ont notamment perturbé cet événement pour dénoncer l’utilisation d’huile de palme et la prolifération des matières plastiques.

Il faut dire que Nestlé enchaîne les scandales ces dernières années. En 2022, la consommation de pizzas surgelées Buitoni fabriquées à l’usine de Caudry (Nord) avait fait deux morts et des dizaines de malades. Après des mois de silence, Nestlé a trouvé un compromis avec certaines victimes sur une transaction amiable. Si cet accord apaise la procédure civile, l’entreprise reste dans le viseur de la justice pour le volet pénal et pourrait avoir à se défendre du chef d’homicide involontaire. Une responsabilité que l’entreprise voudra partager avec son fournisseur de farine.

Lire aussiEntorse à la loi, pollution, captages excessifs… Nestlé Waters en eaux troubles

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