Éducation : Gabriel Attal veut des conseils de discipline en primaire, Nicole Belloubet ne veut plus de portables au collège

Le chef du gouvernement et sa ministre de l'Éducation nationale ont évoqué des pistes pour faire stopper les violences observées dans les établissements scolaires.

Prime Minister Gabriel Attal is speaking to the press at the Hotel de Matignon after the interministerial meeting dedicated to the security of educational institutions. He is accompanied by the Minister of Justice Eric Dupond-Moretti, the Minister of Culture Nicole Balloubet, and the Secretary of State with responsibility for city and citizenship, Sabrina Agresti Raubache, in Paris, France, on March 21, 2024. (Photo by Andrea Savorani Neri/NurPhoto via Getty Images)
Le Premier ministre Gabriel Attal a évoqué la mise en place de conseil de discipline dès l'école primaire dans un entretien avec des journaux de la presse quotidienne régionale. (Photo by Andrea Savorani Neri/NurPhoto via Getty Images)

L’Éducation nationale était au coeur des interviews politiques ce dimanche, avec l’interview de la ministre Nicole Belloubet sur France Inter, après la mort d’un collégien, Shemseddine, tabassé à proximité de son établissement de Viry-Châtillon et le passage à tabac d’une collégienne, Samara, au coeur de son établissement de Montpellier, sur fond de harcèlement.

Des interviews également axées sur les élections européennes avec des sondages en berne pour la majorité à deux mois des européennes alors que le candidat socialiste a le vent en poupe. Trois têtes de liste étaient interrogées sur les plateaux de télévision : Raphaël Glucksmann (PS/place Publique), François-Xavier Bellamy (LR) et Manon Aubry (LFI).

Parmi les autres sujets abordés, la situation à Gaza ou encore less annonces de Gabriel Attal pour le secteur de la santé avec notamment une pénalité de 5 euros pour les rendez-vous non honorés.

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  • À la une

    Bientôt des conseils de discipline dès le primaire ?

    Instaurés en collège et lycée, ces conseils de discipline, prévus pour étudier le cas d'élèves turbulents, pourraient se voir déployés jusqu'en primaire. L'idée est évoquée par le Premier ministre Gabriel Attal, dans un entretien accordé à la presse régionale.

    "On a à faire à une délinquance plus forte et plus jeune", a argumenté Gabriel Attal, qui note une augmentation de la violence et de l'agressivité dans les classes de CM1 et de CM2, rapporte le Dauphiné Libéré.

    Un plan interministériel doit être présenté "dans les prochaines semaines", pour un renforcement de l'échelle des sanctions à l'école.

    Une idée abondamment commentée ce dimanche, et largement critiquée. "Petit joueur ! Des enfants aux travaux forcés pour produire des uniformes voilà qui serait en accord avec les valeurs Macron-Lepen ! Malgré son passage éclair au MEN, Attal ne comprend rien à l’école ni aux enfants", ironise le député LFI Rodrigo Arenas, ancien président de la FCPE.

    La co-secrétaire générale et porte parole du SNUipp-FSU, Guislaine David, pointe du doigt une annonce qui "évite de parler des conditions de travail des enseignants, allègement des effectifs...".

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  • Brancardier passé à tabac : Frédéric Valletoux dénonce un "acte odieux et lâche"

    Vive émotion après le passage à tabac d'un brancardier à l'hôpital de Challans, en Vendée, samedi. Il est en soins intensifs après avoir été frappé par "une seule personne qui était accompagnée par d'autres" à l'hôpital. "Cette personne a pris la fuite et nous mettons tout en œuvre pour l'interpeller", selon le procureur.

    Le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, a dénoncé sur X un "acte odieux et lâche (...) Un hôpital est un sanctuaire. Aucune violence envers le personnel soignant ne peut être tolérée", a-t-il ajouté.

    Après avoir dénoncé l'agression, le député LFI Damien Maudet a rappelé que "patients et soignants souffrent de la gestion de l'hôpital. Et les responsables de la situation ne sont pas dans des hôpitaux".

    Le député Modem de Vendée Philippe Latombe a lui demandé dans un communiqué "une réflexion sur la sécurité au sein des établissements hospitaliers".

  • Vers une interdiction totale du portable au collège ?

    L'agression de Samara devant son collège de Montpellier a relancé le débat sur le rôle des réseaux sociaux dans les violences ou les faits de harcèlement entre jeunes. Interrogée sur le rôle des réseaux sociaux, la ministre de l'Éducation Nicole Belloubet a évoqué l'idée d'une "pause numérique" au collège, sur France Inter.

    Son idée ? Interdire totalement le téléphone portable à l'intérieur du collège, en demandant aux collégiens de le déposer à leur entrée dans l'établissement, à l'image des ministres à leur entrée en conseil des ministres.

    Car si la loi de 2018 interdit l'usage du téléphone portable en classe et dans la cour de récréation, "on voit que circulent sur les réseaux des images qui sont prises dans les collèges", relève la ministre, qui "demande à expérimenter" son idée de déposer son téléphone à l'entrée.

    En Espagne, raconte Le Monde, certaines régions ont fait ce choix comme l'Andalousie, en raison de la succession, depuis la rentrée, de plusieurs faits divers liés à l’usage des réseaux sociaux par des enfants.

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  • Pour Xavier Bertrand, "Macron gouverne par la peur"

    Invité plus tôt dans la journée de France 3, Xavier Bertrand a estimé que "le gouvernement et Monsieur Macron gouvernent par la peur, ils font peur à tous les Français", au sujet du déficit et des économies annoncées, mais pas seulement.

    "Il a commencé avec le Covid, il a continué avec l'Ukraine, en laissant penser qu'on pourrait envoyer nos jeunes combattre en Ukraine, et aujourd'hui on fait la même chose avec le déficit en disant 'écoutez-vous êtes tous responsables'", a poursuivi le président LR de la région Hauts-de-France.

  • Macron lance les commémorations des 80 ans de la Libération de la France

    Hors des plateaux télés, la politique est aussi sur le terrain ce dimanche. Le président de la République a débuté les commémorations des 80 ans de la Libération de la France ce midi.

    Emmanuel Macron est au plateau des Glières, haut lieu de la Résistance pour une cérémonie à la nécropole de Thônes où 105 résistants sont enterrés et a prononcé un discours.

    "Les 129 martyrs des Glières ont contribué à sauver l'honneur de la France. La mort n'a pas vaincu la liberté", avant de conclure : "Vivre libre ou mourir, tel est notre viatique, pour hier, aujourd'hui et demain. Pour que vive la République et que vive la France", a notamment salué le chef de l'État.

    Dans l'après-midi, le chef de l'État se rendra à Izieu, dans l'Ain, qui fut le théâtre d’une rafle le 6 avril 1944. 44 enfants et 7 adultes avaient été arrêtés et déportés vers les camps de la mort, seule une femme a survécu.

  • Raphaël Glucksmann quitte Tiktok : "Je préfère sacrifier l'audience que ça constitue, que ma cohérence et mes principes"

    Interrogé sur M6, Le Figaro et RTL quant à son choix de quitter le réseau social Tiktok, sur lequel il avait 60 000 abonnés, Raphaël Glucksmann explique : "J'ai des abonnés mais surtout des principes. Ma présence devenait impossible sur ce réseau social, qui permet des ingérences massives, et dont on a aucune certitude sur le siphonnage des données par le parti communiste chinois. Je préfère sacrifier l'audience que ça constitue, que ma cohérence et mes principes". Il a annoncé une commission d'enquête sur Tiktok et la "manière dont il permet des ingérences dans nos sociétés et le bouleversement de nos sociétés" en cas de réélection au parlement européen.

  • Le RN veut interdire le port du "voile islamique" dans l'espace public

    "Il est très naïf de croire, comme je l’entends parfois, que parce que vous enlevez le voile à la limite de l’école, l’islamisme ne rentre pas. La femme qui se voile est soumise à une idéologie, l’islamisme, qui pénètre dans l’école avec elle", a estimé le député RN Jean-Philippe Tanguy sur BFM.

    Quand on lui pose la question de savoir si la solution du parti d'extrême droite est d’interdire le voile dans l’espace public, Tanguy répond "absolument, d’autres pays y sont arrivés. Des pays arabes dans le temps l’avaient choisi. La faiblesse face au voile et à l’islamisme qu’il y a derrière fait que c’est très compliqué aujourd’hui pour ces pays de lutter contre l’islamisme."

    Le député de la Somme affirme que "le voile islamique sera interdit si Marine Le Pen arrive au pouvoir. Il est très facilement identifiable. Une femme a le droit de se mettre un tissu dans les cheveux de manière non religieuse."

  • Glucksmann déplore une gauche devenue pour beaucoup de Francais, "le camp de la condescendance et du mépris social"

    Interrogé sur l'absence de la gauche dans la ruralité et dans les campagnes, et à l'inverse très présente dans les centres urbains, Raphaël Glucksmann répond que c'est "la faute à la gauche". Il déplore une gauche devenue pour beaucoup de Français, "le camp de la condescendance et du mépris social. C'est ce qu'il faut inverser, ça doit nous empêcher de dormir, nous prendre aux tripes", explique la tête de liste PS Place publique aux européennes sur Le Figaro M6 RTL.

    "Si on s'engage en politique, ce n'est pas pour défendre ceux qui vont déjà bien, c'est pour défendre ceux qui ont réellement besoin de la politique parce qu'ils sont dans une situation injuste, d'exclusion...".

  • Jean-Philippe Tanguy sur la violence : "Ils testent la résistance de la République, car elle est laxiste"

    "Nous avions identifié cet ensauvagement de notre pays depuis 15 ans. Malheureusement, le gouvernement fait le même diagnostic, mais n’applique pas nos solutions. Contre l’hyperviolence, la première chose à faire, c’est de resacraliser la personne humaine et l’intégrité physique", prône le député RN Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV.

    Comme solution, il veut "refuser tout aménagement de peine ou limiter drastiquement pour atteinte à l'intégrité physique. Pour eux, le mur de l'autorité n'existe pas, ils testent la résistance de la République, car elle est laxiste", poursuit le député RN.

  • Bardella à 30% ? "Un échec collectif, et du pouvoir en place", dénonce Glucksmann

    Sur le succès de Jordan Bardella, plus de 30% d'intentions de vote dans les sondages pour les européennes, Raphaël Glucksmann pointe un "échec collectif d'abord du gouvernement, du pouvoir en place, d'Emmanuel Macron lui-même qui avait promis d'effacer toutes les raisons du vote RN et c'est une vague qui traverse l'Europe, une vague d'extrême droite puissante".

    Il explique ce vote par un "sentiment d'impuissance qui veut qu'on sente qu'on ne contrôle plus notre destin. L'enjeu de cette campagne, c'est de montrer que c'est à l'échelle européenne qu'on peut reprendre en main notre destin, réindustraliser les régions qui ont été victimes de la désindustrialisation", a poursuivi la tête de liste du PS sur M6, Le Figaro et RTL.

    Selon lui "le vote RN, n'est pas anodin dans cette période. Le RN comme toutes les extrêmes droite européennes, ont pris le parti de la tyrannie étrangère de Vladimir Poutine qui attaquait nos intérêts vitaux. Ce gens-là sont des patriotes de pacotille, ils sont des idéologues qui servent des intérêts étrangers. il faut expliquer qui ils sont, ce qu'ils font dans les institutions", a ajouté Raphaël Glucksmann.

  • Jean-Philippe Tanguy sur la taxe lapin : "Une minorité, évidemment toujours les mêmes, plante le système global"

    Gabriel Attal a annoncé la mise en place d'une pénalité de 5 euros pour les rendez-vous non honorés chez le médecin. Invité de BFM TV, le député RN Jean-Philippe Tanguy a assuré que son parti pourrait voter cette mesure tout en précisant qu'elle est loin d'être suffisante :

    "Ça ne mange pas de pain de sanctionner des gens qui manquent de civilité. Mais si le gouvernement en est là, à devoir gérer le manque de politesse et de convenance des personnes, ce n’est pas un plan d’économie pour la santé ou une amélioration de la santé de nos compatriotes. On agite cela pendant que des lits sont fermés. 40 000 lits depuis 10 ans. 4 500 lits encore l’année dernière. C’est un vrai problème d’accès à la santé."

    "Est-ce qu’on va voter cette mesure au Parlement ? On va voir les modalités, mais il n’est évidemment pas normal de prendre des rendez-vous et de ne pas les honorer. Il faut se féliciter que la santé soit gratuite en France, mais nous avons des devoirs. Notre système de protection sociale ne peut marcher que si les gens sont raisonnables, s’ils sont responsables. Et une minorité, évidemment toujours les mêmes, plantent le système global", a estimé Jean-Philippe Tanguy.

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  • "Macron est contre les progrès de l'Europe quand ils remettent en cause des intérêts puissants dans notre société"

    "La directive sur les plateformes, Uber, Deliveroo, qui permettait les progrès du droit pour les travailleurs. Qui s'y est opposé ? C'est la France d'Emmanuel Macron", idem avec le "devoir de vigilance des entreprises et l'exemption du secteur bancaire et financier, sur la définition européenne du viol... C'est la France d'Emmanuel Macron qui a bloqué ces progrès de l'Europe. Emmanuel Macron est contre les progrès de l'Europe quand ils remettent en cuase des intérêts puissants dans notre société", dénonce Raphaël Glucksmann, tête de liste PS aux européennes, invité de RTL, M6 et Le Figaro.

  • Hyperviolence : Xavier Bertrand pointe la responsabilité des réseaux sociaux et veut la fin de l'anonymat en ligne

    "Ceux qui ont commis ces actes sont des criminels, pas des délinquants. Je suis pour qu'on supprime l'excuse de minorité, pour qu'on réponde de ses actes car il n'y a plus la crainte de l'autorité. On peut se permettre de rouer de coups, et pourquoi pas d'ôter la vie et il se passera quoi. Cette hyper violence comment elle nait ? Elle est aussi le fait des réseaux sociaux, et ce qui circule sur le Web. On ne peut plus continuer comme ça avec l'anonymat sur les réseaux sociaux. il faut répondre de ses actes", a déclaré Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France.

    "Vous avez une carte d'identité, Il faudrait une identité numérique dont vous devez répondre quand vous insultez, quand vous propagez de la haine. Cette hyper violence que vous voyez certains peuvent se dire c'est la norme", a ajouté sur France 3 Xavier Bertrand.

  • Gaza : "Israel se défend, a le devoir de se défendre dans le respect du droit international"

    Six mois après l'attaque du Hamas sur Israël, et alors que la riposte a entrainé plus de 30 000 morts dans le bande de Gaza, François-Xavier Bellamy affirme qu'"Israel se défend, a le devoir de se défendre dans le respect du droit international, c'est évident. La France doit le rapppeler. Il y a un sujet sur Gaza. Nous avons demandé cessez le feu humanitaire d'urgence depuis des mois au parlement européen", déclare la tête de liste LR aux européennes.

    "Ce qui me marque, c'est LFI qui oublie d'où vient cette violence. Qui a jeté y compris la population civile de Gaza dans la spirale de cet enfer ? C'est le Hamas (...) Ce qui me marque, c'est que vous avez une force politique en France qui a décidé de faire de l'apologie du terrorisme un argument électoral, c'est une première fois. Quand Jean-Luc Mélenchon choisit Rima Hassan, qui déclare que les actions du Hamas sont légitimes, qu'elle le veuille ou non c'est ce qu'elle a dit, quand des étudiants juifs sont empêchés de rentrer à Science Po parce que leur nom porte une consonance juive, dit que c'est 'l'expression d'une révolte saine et belle', LFI fait de l'antisémitisme décomplexé un argument électoral", a affirmé sur LCI François-Xavier Bellamy.

  • Augmentation des prélèvements obligatoires ? "Nous serons obligés d'arrêter cette dérive terrible", affirme Bellamy

    Interroger sur l'hypothèse d'une motion de censure déposée par LR, François-Xavier Bellamy rappelle que son parti ne veut pas "la censure pour la censure (...) Si le gouvernement compte augmenter les prélèvements obligatoires, nous serons obligés d'arrêter cette dérive terrible", dénonce la tête de liste LR aux européennes sur LCI.

    "Je ne sais pas que ce le gouvernement appelle 'rentes'' mais ça m'inquiète. Ce qu'on appelle rente, c'est l'épargne des Français qui ont travaillé toute leur vie pour mettre un peu de côté (...) le fait d'être devenu propriétaire en ayant économisé toute sa vie pour pouvoir investir et ne plus payer un loyer (...) ce qu'on appelle rente, c'est le travail des Français et nous serons là pour arrêter cette dérive là (...) C'est l'État qui doit sortir de ce train de vie délirant", a-t-il poursuivi.

  • François-Xavier Bellamy : "Il faut sortir de l'excuse de minorité (...) elle veut dire impunité. La société française attend cela"

    Comme pour Manon Aubry, la première question à François-Xavier Bellamy porte sur la mort d'un collégien à Viry-Châtillon, tué à proximité de son établissement, et une adolescente tabassée à Montpellier devant son collège.

    "Il faut souligner la gravité de ce qu'il se passe dans notre école, ce n'est pas un cas isolé", déclare François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes, sur LCI. Interrogé sur les punitions pour les mineurs, il déclare qu'"il faut sortir de l'excuse de minorité (...) elle veut dire impunité. La société française attend cela", estime le député européen.

    Interrogé sur la proposition du RN de "développer des peines très courtes et des peines en centre éducatif fermé", François-Xavier Bellamy rappelle qu'il avait proposé de créer des internats fermés pour sortir des établissements les jeunes qui posent le plus de difficultés. "On ne va en prison que quand on est multirécidiviste, on ne met la prison que quand la récidive est déjà installée. La France doit se donner les moyens de faire appliquer ses règles", poursuit François-Xavier Bellamy.

  • Situation à Gaza : Manon Aubry dénonce "la responsabilité et complicité majeure de la France dans ce massacre"

    "Quand je vois que le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a voté un embargo sur l'envoi d'armes à Israël (...) , Emmanuel Macron nous couvre de honte en s'abstenant sur cette résolution, et qu'ils ont envoyé plus de 100 000 pièces de fusils qui sont utilisées pour massacrer le peuple palestinien, je vois la responsabilité et complicité majeure de la France dans ce massacre. Et j'ai honte", dénonce Manon Aubry, tête de liste LFI aux élections européennes, sur CNews, Europe 1 et Les Échos.

    Elle appelle notamment à décider d'un embargo sur l'envoi d'armes et à reconnaître l'État de Palestine.

  • "Ils se présentent en Mozart de la finance, ce sont des tocards de l'économie"

    Interrogée sur la taxe des rentes évoquée par le gouvernement dans le cadre des économies recherchées face au déficit plus élevé que prévu, Manon Aubry estime que "la réalité c'est que ce gouvernement ne veut pas s'en prendre aux superprofits ni à la richesse des super milliardaires. Quand on sait que ce gouvernement est composé à moitié de millionnaires, on comprend mieux pourquoi il freine des quatre fers".

    La tête de liste LFI aux élections européennes appelle également le gouvernement à être clair sur une possible future hausse de la TVA. "Ils se présentent en Mozart de la finance, ce sont des tocards de l'économie", a également dénoncé sur CNews, Europe 1 et Les Échos Manon Aubry, rappelant que plusieurs économistes avaient mis en garde sur un déficit sous estimé et une croissance surévaluée.

  • "Cette réforme de l'assurance chômage, c'est une folie", dénonce Manon Aubry

    Interrogée sur la future réforme de l'assurance chômage, Manon Aubry rappelle le manque d'impact des trois dernières réformes de l'assurance chômage sur le taux de chômage. "C'est une trappe à pauvreté, vous allez créer des gens qui sont pauvres", déplore la tête de liste LFI aux élections européennes, sur CNews, Europe 1 Les Échos.

    Cette réforme est "inefficace, injustifiée car les comptes de l'Unedic sont positifs, et injuste, car à la fin tout le monde est perdant (...) Si vous baissez le montant et la durée de cotisation de l'assurance chômage vous allez pousser les gens à accepter n'importe que le petit boulot sous payé. Vous allez créer des jobs à 1 euro et tout le monde sera perdant que vous soyez au chômage ou non", poursuit Manon Aubry.

  • Mort d'un collégien tabassé : "Le gouvernement abandonne les élèves", dénonce Aubry

    Interrogée sur la mort d'un collégien tabassé à Viry-Châtillon à proximité de son établissement, et une collégienne tabassée à Montpellier devant son collège, Manon Aubry pointe du doigt "une responsabilité" du gouvernement. "En supprimant des postes d'assistants d'éducation, le gouvernement abandonne les élèves, qui perdent leurs repères, leurs référents", a déclaré la tête de liste LFI aux élections européennes, sur CNews, Europe 1 et Les Échos.

    Manon Aubry a toutefois tenu à rappeler que la violence à l'école sur les quinze dernières années est "relativement stable", malgré les deux drames qui ont touché le monde de l'éducation la semaine passée.

  • Assurance chômage : Maillard veut "des règles plus contraignantes"

    Plus tôt dans la matinée, Sylvain Maillard, patron du groupe Renaissance à l'Assemblée, était l'invité de France info. Interrogé sur la réforme à venir de l'assurance chômage, il a annoncé vouloir "des règles plus contraignantes", et déploré qu'en France "le choix de ne pas travailler n'est pas pénalisé".

    Parmi les pistes évoquées par Gabriel Attal pour cette réforme de l'assurance chômage, la réduction de la durée d'indemnisation, actuellement à 18 mois, est évoquée, mais ne sera pas inférieure à 12 mois, a indiqué le Premier ministre.

    La déclaration de Sylvain Maillard n'a pas tardé à faire réagir certains politiques à gauche et notamment Ian Brossat. "200 000 créations d’emplois en 2023 contre 700 000 en 2021. Pour 6 millions de demandeurs d’emploi. Fin de la blague", a ironisé le sénateur et porte-parole du PCF.

  • Selon un sondage, le RN conforte sa première place, Renaissance en berne

    Dans quelques minutes, Manon Aubry sera la première des trois têtes de listes des européennes à accorder une interview ce dimanche. La tête de liste LFI est créditée de 7,5% d'intentions de vote dans un sondage Elabe paru ce dimanche pour BFM et La Tribune du Dimanche.

    En tête, Jordan Bardella (RN) avec 30% d'intentions de vote, devant Valérie Hayer (Renaissance) avec 16,5% et Raphaël Glucksmann (PS/Place Publique) avec 12%.

  • Taxe lapin de 5 euros, MonSoutienPsy renforcé... les annonces d'Attal sur la santé

    Deux mois après avoir esquissé une feuille de route pour l'accès au soin, Gabriel Attal a fait de premières annonces, auprès de plusieurs journaux de la presse quotidienne régionale, dont Le Parisien et La Dépêche.

    - Création d'une "taxe lapin", à hauteur de 5 euros, par rendez-vous médical non-honoré. À noter que c'est le médecin qui évaluera lui-même l'utilité de mettre en place cette pénalité après chaque rendez-vous non-honoré.

    - 16 procédures médicales vont être simplifiées : par exemple, les pharmaciens pourront prescrire des antibiotiques pour les angines et les cystites, "l'opticien pourra adapter directement la correction s’il s’avère qu’elle ne convient pas à l’essai des lunettes". Dans un département par région, une expérimentation sera lancée pour faciliter le parcours de soins : il sera aussi possible de prendre rendez-vous chez le kinésithérapeute "sans passage chez le médecin avant".

    Le détail des annonces ici