La deuxième visite de Scholz en Chine se solde comme la première. Pékin, partenaire économique numéro un de Berlin, prône toujours une « coopération approfondie » selon ses conditions.
Lors du deuxième voyage du chancelier allemand en Chine, qui s’est achevé mardi 16 avril et a duré pas moins de quatre jours, il y a eu beaucoup de courbettes, de faste militaire, de revendications timides et d’adages chinois en béton. L’amitié entre les deux pays a été renouvelée. Mais au bout du compte, Olaf Scholz n’a rien obtenu sur les deux principaux dossiers de sa visite, l’Ukraine et la politique chinoise de soutien aux exportations. On retiendra quand même que les deux pays ont économiquement besoin l’un de l’autre et que Pékin ne veut pas se fâcher avec l’Allemagne. Xi Jinping a ainsi accordé plus de temps et d’attention que prévu à son homologue allemand qui a eu droit à une vidéo officielle en compagnie de Xi, visionnée plusieurs dizaines de millions de fois sur TikTok.