Assaut du Capitole : trois ans après l’insurrection, un manifestant condamné à sept ans de prison... |
Trois ans après l’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump, Taylor James Johnatakis, manifestant en première ligne du mouvement contre les policiers chargés de la sécurité du Congrès, a été condamné à sept ans et trois mois de prison, mercredi 3 avril.
Le 6 janvier 2021, l’assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump provoque la mort de cinq personnes, dont un policier. Qualifié d’insurrection, de coup d’État, il marque une rupture dans l’histoire américaine et laisse une certaine stupeur chez les Américains.
À la tête de ce mouvement, mégaphone en main, Taylor James Johnatakis, 40 ans, entraîne la foule contre les policiers chargés de la sécurité du Congrès. Mercredi 3 avril 2024, trois ans après les faits, il vient d’être condamné à sept ans et trois mois de prison, par un juge du district de l’État de Washington, indique l’ Associated Press.
« Il était un leader et savait ce qu’il faisait ce jour-là  »
Lors de l’audience donnée mercredi, se basant sur des extraits vidéos du jour fatidique, le juge Royce Lamberth a estimé que le manifestant avait joué un rôle de premier plan lors de ce rassemblement. « Dans toute foule en colère, il y a des dirigeants et des partisans. Il était un leader et savait ce qu’il faisait ce jour-là  », a affirmé le juge. Les procureurs, eux, ont affirmé que le quarantenaire avait « dirigé, organisé et encouragé l’assaut », relaient nos confrères du Figaro .
NEW: "Jan. 6 rioter who used sovereign citizen 'gobbledygook' at trial found guilty"https://t.co/4XeqK0uFjJ pic.twitter.com/qKAeSzWFBi
— Ryan J. Reilly (@ryanjreilly) November 21, 2023
Quelques heures après l’assaut, il avait par ailleurs revendiqué « le crime est accompli » sur ses réseaux sociaux, et avait été arrêté en 2021.
800 personnes condamnées
Tour à tour, les émeutiers sont traduits devant la justice américaine. Jusqu’ici, 1 350 personnes ont été inculpées de crimes fédéraux. Plus de 800 d’entre eux ont été condamnés, dont environ les deux tiers à des peines d’emprisonnement allant de quelques jours à 22 ans.
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Plusieurs années après, Donald Trump, alors en lice pour les prochaines élections présidentielles américaines, nie toujours, fièrement et vigoureusement avoir incité ses partisans à attaquer le siège du Congrès.