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A cent jours des Jeux olympiques, critiques et inquiétudes prévalaient aussi à Londres, Rio et Tokyo

Si l’organisation de Paris 2024 suscite critiques et interrogations avant même le coup d’envoi, c’était aussi le cas pour les trois dernières éditions des Jeux. Malgré tout, les épreuves s’étaient déroulées sans accroc majeur.

Par  (Tokyo, correspondance),  (Londres, correspondance), et  (Sao Paulo, correspondant)

Publié le 16 avril 2024 à 18h30, modifié le 17 avril 2024 à 14h30

Temps de Lecture 6 min.

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Des habitants de Rio de Janeiro manifeste contre le président par interim de l’époque, Michel Temer, le 5 août 2016, pendant les Jeux olympiques.

Les mois passent. Le constat évolue peu. « On ne peut pas dire que l’enthousiasme généralisé soit présent » à la perspective de l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques, résumait, voici quelques semaines, un acteur de la préparation de Paris 2024.

A ce stade, ce sont surtout les inquiétudes qui se manifestent. Le contexte international attise les craintes en matière de sécurité. L’état des transports en Ile-de-France suscite des interrogations quant à la capacité à absorber l’afflux de visiteurs cet été sans que cela se transforme en galère pour ceux qui travailleront durant cette période.

Sans nier « une tonalité négative », le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 et les pouvoirs publics assurent qu’elle ne préjuge pas de ce qu’il se passera dans quelques semaines. « La cristallisation sur ce type d’événement, c’est dans les dernières semaines », fait-on valoir, renvoyant aux précédentes éditions des Jeux, marquées en amont par des polémiques, mais qui avaient vu l’opinion basculer une fois l’événement commencé.

Transports et sécurité au cœur des préoccupations à Londres, en 2012

Année après année, les mauvaises nouvelles avaient semblé s’accumuler pendant les préparatifs des Jeux de Londres de 2012 (du 27 juillet au 12 août). En 2007, le logo des Jeux olympiques (JO), avec ses couleurs criardes, avait provoqué la consternation : « Une bonne excuse pour mettre des lunettes de soleil », persiflait le Times. Le budget de l’organisation avait par ailleurs dérapé, atteignant 12 milliards d’euros, trois fois l’enveloppe initiale.

L’année suivante, c’est le passage de relais entre Pékin et Londres qui avait tourné au ridicule : dans le stade national chinois où se tenait la cérémonie de clôture, Boris Johnson, alors maire de la capitale britannique, était apparu débraillé et dépassé. En 2009, la crise financière avait fait vaciller l’organisation londonienne. Lend Lease, le promoteur immobilier qui devait construire le village olympique ayant frôlé la faillite, une « nationalisation » du projet avait été envisagée.

A l’approche de l’événement, le pessimisme régnait. L’inquiétude, aussi. Particulièrement quant aux transports, cités comme « maillon faible » de l’organisation. Les organisateurs avaient préparé les esprits au pire. Une carte des « points chauds » à éviter avait été publiée, des affiches prévenant : « Attendez-vous à des temps de transport plus longs. »

L’autre gros point d’inquiétude avait concerné la sécurité, dont le coût avait doublé. Les semaines précédant les JO avaient tourné au fiasco. L’entreprise G4S, qui avait gagné le contrat de sous-traitance, s’était révélée incapable d’embaucher suffisamment de personnel. Dans l’urgence, des soldats supplémentaires avaient dû être mobilisés. Au total, 18 200 militaires étaient présents pendant l’événement, 11 000 de plus que prévu initialement.

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