Quand je serai diplômé… je travaillerai dans une grande entreprise. Tel est le dicton des 23 % des 1 000 jeunes sondés. Tandis que 15 % d’entre eux opteraient davantage pour une petite entreprise. Mais dans un contexte de crise, 62 % des jeunes interrogés rechercheraient indifféremment un emploi dans une grande ou petite entreprise.
57 % des jeunes rechercheraient en priorité un emploi dans le secteur privé. Si 89 % souhaiteraient un emploi salarié, 11 % envisageraient sérieusement à créer leur propre entreprise. Dans ce contexte incertain, sera-t-il facile de trouver un emploi correspondant à leurs attentes ? A cette question, les jeunes sondés ont répondu à 72 % qu’il sera plutôt difficile, voire très difficile, de le trouver. Les plus pessimistes étant les plus jeunes et les moins diplômés : 80 % d'entre eux sont des jeunes âgés entre 18 et 21 ans, et 82 % ont un niveau inférieur au Bac. Plus optimistes, un peu plus de deux jeunes sur trois du panel estiment qu’il sera plutôt facile de le trouver.
Dans quelles entreprises ces jeunes aimeraient-ils travailler ? En premier lieu, ils privilégieraient une entreprise avec un cadre de travail agréable. Des horaires flexibles sont mentionnés juste après. Des salaires plus élevés motiveraient en 3e position ces jeunes. Contre toute attente, les responsabilités et la reconnaissance internationale de l'entreprise n’apparaissent respectivement qu’en 6e et 7e position. Mais quelles concessions seraient-ils prêts à accepter pour travailler dans cette entreprise idéale ? En cumul, 72 % seraient prêts à augmenter leur charge de travail, 64 % à se former sur leur temps personnel, 53 % à déménager (57 % d’hommes contre 48 % de femmes), 51 % des horaires contraignants. 38 % seraient même prêts à accepter une rémunération moins attractive pour entrer dans l’entreprise de leurs rêves.
Pour finir, l’entreprise idéale est avant tout pour eux un lieu où ils peuvent se rendre avec joie et non avec contrainte (56 % de femmes contre 45 % d’hommes), s’épanouir professionnellement, se former et développer leurs compétences. Enfin, le sens du travail appraît comme la première qualité nécessaire pour réussir une carrière avec brio. Viennent ensuite, entre autres, la polyvalence, l’ambition, la rigueur, la sociabilité.
* Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1 000 jeunes âgés de 18 à 29 ans représentatifs de la population française, interrogés sur système CAWI (Computer Assistance for Web Interview) du 20 au 23 septembre 2011.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.