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Nouvel exploit de Jean-Claude Killy à Kitzbühel

En gagnant la descente et le slalom du Hahnenkamm, à Kitzbühel, samedi et dimanche, après avoir triomphé dans ces spécialités la semaine précédente à Wengen, Jean-Claude Killy a réalisé un exploit qu'aucun autre skieur n'avait accompli avant lui.

Par RAYMOND MARCILLAC.

Publié le 24 janvier 1967 à 00h00, modifié le 24 janvier 1967 à 00h00

Temps de Lecture 3 min.

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A Kitzbühel, il a même fait mieux qu'à Wengen, puisqu'il s'est adjugé les deux manches du slalom, ce qui lui permet d'emporter cette course avec la confortable avance de 2 sec. 21 sur le Suédois Grahn, 2 sec. 34 sur Jauffret, 2 sec. 39 sur Schranz, son grand rival Autrichien, 2 sec. 67 sur le tenant du titre de champion du monde, l'Italien Senoner.

Killy domine actuellement le ski international. La netteté de ses victoires lui permet de prendre rang parmi les spécialistes les plus complets de l'après-guerre : Henri Oreiller et Guy Périllat, le Norvégien Sten Erikssen, les Autrichiens Pravda et Toni Sailer, l'Italien Zeno Colo.

Il donne l'impression même de pouvoir les dépasser. Il possède l'élégance d'Oreiller, la technique d'Erikssen, la combativité de Zeno Colo, l'efficacité de Sailer.

Il lui manquait un peu de puissance. Celle-ci lui est venue avec une augmentation de poids : 75 kilos pour 1 m. 78.

A vingt-trois ans, cet enfant de Val-d'Isère, fils d'un officier aviateur, semble avoir trouvé ce merveilleux équilibre sans lequel on ne devient jamais un grand champion.

Depuis quelques années déjà, on savait Killy capable des plus grandes performances, mais toujours il craquait à un moment ou à un autre. Ces dernières années, en slalom, il courait souvent une manche éblouissante, mais perdait le bénéfice de sa remarquable exhibition par une faute inattendue. On la mettait sur le compte d'une trop grande précipitation, d'un manque de contrôle.

En réalité, Killy passait par des hauts et des bas, à la suite d'ennuis intestinaux dus à des amibes. Après les championnats de France de 1966, à Chamrousse, à l'arrivée de la descente qu'il venait de s'attribuer, Killy se montrait encore très inquiet à ce propos. Il devait venir à Paris suivre un nouveau traitement pour éliminer ces parasites. Il faut croire que celui-ci a réussi puisque, depuis Portillo, Jean-Claude Killy est transformé.

Cette transformation est due à notre avis à quatre raisons :

- Physiquement son amibiase étant terminée, il n'a plus de passages à vide ;

- Psychologiquement son succès de Portillo lui a donné une confiance nouvelle en ses moyens ;

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