Stéphane Bern se lance en politique en Centre-Val de Loire

À Thiron-Gardais (Eure-et-Loir), ce sera journée d’élection municipale partielle ce dimanche 15 mars 2024, de 8 h à 18 h. Ce village d’un peu moins de mille habitants, situé à une heure de route du Mans (Sarthe), a trois sièges à pourvoir au sein de son conseil municipal, dont celui de maire. Le sortant, élu depuis 2008, a décidé de jeter l’éponge, estimant que son mandat pèse bien trop lourd sur ses vies privée et professionnelle.

Aucun suspense n’est, toutefois, à attendre de ce scrutin local. Il n’y aura d’ailleurs qu’un seul tour, car trois candidats sont en lice pour occuper les trois fauteuils vacants… dont Stéphane Bern. Le défenseur du patrimoine, âgé de 60 ans, vit désormais à l’année dans ce bourg du Perche où il a racheté voilà une décennie l’ancien collège royal et militaire, alors en ruines, qu’il a intégralement rénové, puis ouvert au public.

Au service de sa commune

Pour l’instant, l’animateur de télévision ne s’imagine que conseiller municipal. Maire n’est pas son ambition, même s’il « ne s’interdit rien », dit-il. S’il se présente aux urnes, c’est pour mettre « modestement ma notoriété et mon savoir-faire » au service de la commune et son patrimoine. Avec une ambition : que Thiron-Gardais soit entièrement labellisée petite cité de caractère.

Stéphane Bern retrouvera donc un mandat local. Durant deux ans, de 1999 à 2001, il avait déjà été conseiller municipal de Paris. Défenseur du monde rural, l’animateur se dit « fan » de Rachida Dati qui a décidé de développer l’offre culturelle à la campagne. Il ne désespère d’ailleurs pas de faire venir la nouvelle ministre de la Culture à Thiron-Gardais. Un jour ou l’autre…