MMA : Manon Fiorot, la rage de vaincre

« Donnez-moi la ceinture, j’ai battu tout le monde dans la catégorie, il n’y a plus personne, la ceinture elle est à moi ». Manon Fiorot n’a qu’un objectif : devenir la première combattante française à devenir championne du monde en MMA. Dans la nuit de samedi à dimanche, elle a dominé de la tête et des épaules l’Américaine Erin Blanchfield, malgré une tentative de « guillotine » - un étranglement où l’on tente de briser la nuque de son adversaire.

« Rien ne m’a surpris, elle est solide, elle a bien encaissé mais je n’ai pas été inquiétée une seule fois par sa lutte, je n’ai pas pris beaucoup de coups, j’ai dominé ce combat de A à Z », a-t-elle ajouté.

Une sportive accomplie

Née à Nice le 17 février 1990, Manon Fiorot était une enfant superactive qui s’est essayée à tous les sports : le karaté, dès l’âge de 7 ans, le snowboard ensuite, dont elle fut championne de France, puis de nouveau le karaté pour intégrer l’équipe de France. Elle finit donc par préférer le combat à la glisse et pratique en amateur le muay-thaï, le jiu-jitsu brésilien et enfin les arts martiaux mixtes.

La légende précise que lors de son premier stage, elle a mis KO toutes ses adversaires sur le ring. Le MMA étant interdit en France, elle exporte son talent à l’étranger. « The Beast » devient une solide combattante en Afrique du Sud, avant d’être repérée par l’UFC.

À 34 ans, elle est aujourd’hui aux portes du titre suprême : sa prochaine adversaire sera la gagnante d’un combat entre la Mexicaine Alexa Grasso, championne de la catégorie des mouches, et la Kirghize Valentina Schevchenko.