L’ancien joueur du XV de France André Boniface est mort à 89 ans

Champion de France, plusieurs fois vainqueur du tournoi des Cinq Nations, le trois-quarts centre était considéré comme une légende du rugby.

Par Antoine Bouchet

André Boniface, en 2007.
André Boniface, en 2007. © WARRIN/SIPA / SIPA / WARRIN/SIPA

Temps de lecture : 2 min

Il était l'une des figures de ce que l'on appelle le «  French Flair », ce style de jeu fluide à base de passes né dans les années 1960. André Boniface s'est éteint ce lundi 8 avril 2024 à 89 ans. Le rugbyman, né en 1934 à Montfort-en-Chalosse dans les Landes, est mort à Hossegor dans le même département, où il a toujours joué et vécu.

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«  Avec la disparition d'André Boniface, le rugby français perd un de ses joueurs les plus talentueux. Par sa grâce, son esthétisme, André fut un symbole du fameux “French Flair” », estime sur X Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération française de rugby en charge du haut niveau.

Dans les années 1950 et 1960, André Boniface connut une brillante carrière comme trois-quarts centre en club et surtout en équipe nationale, avec 48 sélections entre 1954 et 1966. Avec le Stade montois, il est sacré champion de France en 1963, après deux finales perdues en 1953 et 1959. Le match l'oppose à Dax, l'équipe qui l'avait vu débuter. En 1960, 1961 et 1962, il remporte trois fois de suite le Challenge Yves du Manoir, compétition aujourd'hui disparue.

Joueur majeur du XV de France

C'est au sein du XV de France qu'André Boniface connaît la gloire. Aux côtés de son frère Guy, avec lequel il est associé 17 fois en équipe nationale, il est l'un des principaux acteurs du « French Flair » pratiqué alors par le XV de France, et resté depuis une référence.

Le terme est imaginé par le journaliste du Daily Star Pat Marshall, à la suite d'une rencontre opposant les Français aux Gallois le 23 mars 1963 à Colombes, remportée par André Boniface et ses coéquipiers. Les performances du trois-quarts centre permettent au XV de remporter quatre tournois des Cinq Nations (aujourd'hui élargi à six participants) en 1954, 1955, 1959 et 1962.

À LIRE AUSSI Rugby : Antoine Dupont, l'absent indispensableSur le plan personnel, sa vie est marquée par la disparition brutale de son frère Guy en 1968, au lendemain d'un accident de la route. Après sa carrière de joueur, André Boniface devient entraîneur du Stade montois dans les années 1970. Puis il tient un magasin d'articles de sport à Mont-de-Marsan dans les années 1990.

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Commentaires (4)

  • P'tit-Loup

    Un grand joueur de rugby doublé d'un grand Monsieur, dans les Landes, son pays, c'est une référence, éthique et morale.
    Rip...

  • le Teckel a poils durs

    Des passes croisées au paradis avec le frérot peut être même des cadrages debors. Merci pour ces moments.

  • lezongars

    La passe croisée va être inscrite au patrimoine mondial immatériel de l’humanité.