Loire Atlantique - D1. Les Corsaires de Nantes est face à un défi de taille... |
Finale (match 3). Chambéry – Nantes AHG (mercredi, 21h). Les Corsaires vont devoir s’employer pour soulever la coupe.
Dos à dos après les deux premiers rounds, les deux formations concourant dans cette finale inédite peuvent encore considérer, à l’heure actuelle, que tous les espoirs sont permis. Les Nantais sont cependant conscients que parvenir à vaincre les Éléphants, sur leur glace, n’aura rien d’une partie de plaisir. Les Savoyards ont en effet systématiquement fait mordre la poussière à Caen (quart de finale) et Épinal (demi-finale), à domicile. Les joueurs de Pierre Bergeron n’avaient d’ailleurs jamais perdu dans le temps réglementaire avant leur rencontre de samedi dernier, au Petit Port…
Les Corsaires, qui ont systématiquement vu leur adversaire ouvrir la marque, vont devoir, selon François Dusseau « imposer leur rythme et leur jeu. Face à ces jeunes joueurs, disciplinés, sans complexes et aux dents longues, on voit bien que plus le temps passe, plus ils sont persuadés d’avoir les arguments pour nous battre. » Dans la réaction dimanche soir, les coéquipiers de Cédric Custosse ont poussé au 3e tiers-temps, sans parvenir à revenir à hauteur de leurs adversaires. La faute notamment à une grosse performance de Colby Muise (45 arrêts) et « à un déchet dans le jeu de passe comme dans la finition. » Pour sa première saison en Europe, le gardien canadien a démontré de belles capacités d’adaptation, tournant à plus de 40 parades en moyenne contre Nantes, en se payant le luxe d’obtenir des statistiques en play-off supérieures à Michael Luba, meilleur portier de la saison régulière !
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Les opportunités pourraient donc être peu nombreuses, ce qui n’ôte pas les chances de vaincre, aux yeux du manager sportif nantais : « Il va simplement falloir élever notre niveau de jeu, collectivement, et ne pas leur laisser le loisir de nous attendre en zone neutre. En restant dans notre bulle, en faisant preuve de constance dès le départ et en cherchant à aller le plus vite possible vers la cage adverse, c’est-à -dire tout droit, nous parviendrons à nous créer des occasions de marquer. Après cela, il faudra avoir l’instinct du tueur. »
Cette finale équilibrée, entre deux clubs ayant prouvé leur valeur, s’annonce indécise, confirmant qu’obtenir un titre en D1 est « de plus en plus dur. » À l’image du jeu d’échecs, Corsaires et Éléphants, vont avancer leurs pions en tentant de construire les conditions du succès.